Le Blogue de L'Environnement et de l'Enseignement
Un petit cours d’histoire à travers le web pour découvrir les principales références bibliographiques sur l'écologisation de l’Environnement.
Un petit cours d’histoire avant de se lancer dans les perspectives de la prise de conscience de nouveaux enseignements sur notre environnement.
Les faits historiques
parlent par eux-mêmes et souvent ils veulent nous faire comprendre des
phénomènes par les impacts environnementaux qu’ils nous font vivre.
L’action est souvent conséquente à une obligation d’intervention.
L’action est souvent conséquente à une obligation d’intervention.
Dans le domaine de l’enseignement,
le lien avec le passé est souvent coupé pour toute sorte de raison. Les
connaissances peuvent être biaisées, manipulées, cachées pour préserver les
intérêts propres des personnes morales ou le pouvoir des personnes
physiques. L’enseignement ne peut se
justifier si on n’a pas fait l’anthologie des évènements marquants de la discipline
enseignée. Si nous donnons des
connaissances sur l’acquisition d’habileté; alors, l’enseignement prend la forme d’atelier d’apprentissage. Ces
ateliers d’apprentissage sont des transferts de connaissances qui rendent les
apprenants peu critiques sur la pertinence de leurs actions.
Peut-on oser
avoir des questionnements sur l’essence même de ce que nous appliquons lorsqu’on
prend seulement le temps d’apprendre l’application de son fonctionnement, et
vice-versa. Dans l’approche par compétence, est-ce nécessaire de savoir les
tenants et les aboutissants qui ont mené à la pratique actuelle? Ainsi dans la planification de FOAD
(formation organisée à distance), il y a un choix à faire entre l’équilibre des
connaissances, des habiletés et des compétences à moduler. La tendance actuelle est de favoriser l’acquisition
de compétences à partir de cours en ligne utilisant les TIC (technologie de
l’information). Il y a toute une série
de gadgets pour illustrer, modéliser,
animer; les concepts à présenter à l’apprenant.
Il y a plein de techniques pédagogiques
pour pratiquer, exercer l’application des concepts et théories. Cela peut dégénérer
dans une inpersonnalisation de l’enseignement qui induit un sentiment de devenir
un orphelin qui est pris en main par une bonne famille qui s’occupe bien de
lui, il restera toujours dans l’attente? L’attente de savoir d’où il vient.
Dans le
domaine des connaissances, nous en venons un jour ou l’autre, lors d'une
métacognition improvisée, à se questionner sur le fait de ne pas réellement
savoir d'ou nos compétences et habiletés proviennent. Il manque quelque chose
lorsque l'histoire n’est pas complètement acquise, il est en de mêmes pour
garder la motivation de la progression dans un domaine spécialisé.
Je prends comme
prémisse que pour les humains la plus grande interrogation est de savoir d’où
ils viennent. Il y a des théories à ce sujet, des postulats, mais il reste que
pour notre humanité, notre intégration à l’environnement reste toujours une
remise en question, ne sachant pas d’ou nous venons et qu’elle est la voie
tracée suite à notre évolution.
Il est bon de
ne pas oublier les racines de ceux qui vivent maintenant en continuum avec les
personnes morales, c’est-à-dire nous...que l’on désigne comme les consommateurs,
les citoyens, les humains, les terriens et que le droit de l’homme désigne
comme personnes physiques. Dans les prochaines lignes, nous soulignerons les
principaux faits historiques qui mènent au phénomène d’écologisation et à l’état
actuel de notre environnement.
Pour ce faire,
dans la phase de planification de ce texte il est une étape importante de faire
l’inventaire des références bibliothécaires utilisées pour raconter l’histoire
de l’écologie.
Pour le cours traditionnel, il y a des manuels, des recueils de
texte et des articles qui sont utilisés pour permettre de synthétiser les
concepts à l’extérieur des prestations de l’enseignant. Mais avec l’avènement
de l’autoroute de l’information, avec l’internet et les moteurs de recherche; l’ouverture
à une plus grande variété d’informations pédagogiques peut être référée aux
apprenants pour le simple plaisir d'approfondir à leurs rythmes les connaissances disponibles.
C’est dans ce
cadre que la réconciliation entre le passé et le présent peut se faire par un
travail de revue de la littérature historique qui retrace les thèmes des sujets
pédagogiques relevés.
C’est ce que
nous allons reproduire dans le cadre de ce texte; qui se veut une ouverture sur
l’environnement ainsi qu’une réflexion sur les méthodes d’enseignement en place au début de ma pratique en 1995.
La revue
documentaire, qui sera utilisée dans le cadre du développement du corps du texte
de cet article, sera présentée dans un tableau de référence
bibliographique. La lecture des sites
sur l’autoroute de l’internet peut permettre un voyage captivant sans même que
vous n’ayez à lire le reste de l’article.
Il y a des organisations qui existent
depuis plus de 200 ans et qui ont une histoire riche à raconter. Imaginez une mémoire,
plus que centenaire sur le développement des valeurs environnementales de notre
planète, cela vaut bien la peine d’en prendre connaissance. Il y a un dicton
qui dit que Paris ne s’est pas bâti en 1 jour. Imaginez alors notre
environnement qui évolue depuis des millénaires.
L’enseignement
permet à la fois de transmettre les connaissances acquises historiquement et qui
sont inscrites dans le patrimoine bibliographique des références WEB de notre environnement.
Ces références permettent de préparer le terreau fertile de l’apprenant, qui
aura alors l’impression d’avoir un rôle actif dans l’amélioration des concepts
actifs selon l’apport de nouvelles connaissances en devenir.
1913
|
Historique
de la Banque du Canada
| |
1914
|
La
suspension de l’étalon or au canada 1914-1926
|
|
1975
|
Qu’est-ce
que le G8
| |
2013
|
Communiqué des ministres des Finances et
des gouverneurs des banques centrales du G-20, Moscou
| |
1995
|
Qu’est-ce
que l’OMC
| |
Émergence
de la pensée écologiste
| ||
1815
|
Historique National Trust for
Places of Historic Interest
| |
1889
|
Royal Society for the Protection
of Birds
| |
1887
|
Boone and Crocket Club
| |
1892
|
Sierra Club
| |
1872
|
Arizona Dream
| |
1895
|
Historie Royal Botanical Garden de
Kew
| |
1909
|
PRO NATURA
| |
International Union of the
Biological Sciences
| ||
De la
protection de la nature au développement durable : Genèse d’un oxymore
éthique et politique
| ||
Union
mondiale de la nature
| ||
1948
|
Déclaration
universelle des droits de l’homme
| |
1945
|
ONU
| |
1945
|
UNESCO
| |
PNUE
| ||
1972
|
Traité
de Rome
| |
1948,
1956,
1990
|
l’Union
Internationale pour la Conservation de la Nature (UICN).
| |
1964
|
WWF
|
|
1946
|
Almanach
d’un comté des sables d’Aldo LEOPOLD par BIOSPHÈRE regroupement écologiste
| |
1962
|
L’Héritage du Printemps Silencieux de Rachel Carson,
UNESCO
| |
1971
|
Convention
de Ramsar
| |
ORSTOM (Office de Recherche Scientifique et technique
des Territoires d’Outre-Mer
| ||
1972
|
Déclaration
de Stockholm
| |
1983
|
Commission
mondiale sur l'environnement et le développement
| |
1987
|
Rapport
Brundtland
| |
1972
|
Programme
des Nations Unies pour l’environnement
l'environnement
au service du développement
|
Le concept de
développement économique en Amérique du Nord a été établi durant les années
1950 et 1960, essentiellement comme un processus d’enrichissement ayant pour
objectif d’améliorer le bien-être des humains en prenant comme acquis que la
perpétuité de la valeur du capital. La ruée vers l’ouest est alors la quête de
l’or et du capitalisme.
Le capitalisme est que le que le dollar est un vecteur
économique qui a droit à une rémunération sous forme d’intérêt. Il ne faut pas
oublier qu’il n’y a pas si longtemps c’était l’étalon or qui permettait la
conversion de la devise en valeur surnuméraire. Le taux de change en Amérique
était basé sur la cote de l’or. La rémunération
de base pour un dollar investi dans les économies capitalistes s’appelle le
retour sur investissent. Il est basé sur ce qui est normalement supérieur au « taux
préférentiel de base (prime rate) ». Nous pouvons comparer la rémunération
minimum d’un dollar, dans une économie capitaliste, au salaire minimum pour un
travailleur fixé par l’état. La différence est que le taux de base préférentiel
de base est fixé par le secteur économique privé (La Banque du Canada) non pas
pour le travail d’une ressource humaine,
mais sur le simple investissement d’un dollar dans notre économie.
Le
déplacement du pouvoir économique entre des économies éprouvées et les
économies émergentes, entrainé par la mondialisation, est une autre tendance
qui pourrait devenir préoccupante pour l’environnement. Le G8 d’il n’y a pas si
longtemps est maintenant associable au G 20 ou 20 économies structurantes sont
en liens les unes les autres pour ajuster les paradigmes de leurs contributions
réciproques. La multiplication et l’essor des sociétés transnationales, couplés
à la révolution des communications et des transports, ont permis l’avènement de
systèmes mondiaux de production et de distribution dont les rayons d’action non
plus de frontière.
Un peu
d’histoire et de faits marquants :
Dans les
équations économiques, il a été longtemps escompté que les ressources de l’environnement
étaient traitées alors comme des sources inépuisables qui alimenteraient les
technologies utilisées pour la production du secteur primaire et secondaire de
l’économie. La valeur d’un terrain
n’était pas dépréciable au sens de la valeur en capital exprimée par un bien foncier.
Cependant, cette vision du développement économique n’envisageait pas que la
capacité de régénérescence de la biosphère terrestre (capacité de charge) pourrait
être dans certains domaines atteinte et que l’environnement donnerait des
signes d’épuisement des ressources naturelles.
De plus, les modèles de
consommation ne considéraient pas les effets négatifs des activités
socialisantes des personnes physiques et des personnes morales qui dans des
tissus sociaux de plus en plus complexes cherchent à améliorer la qualité de
vie des activités humaines en transformant l’environnement qu’il occupe.
Depuis, la taille des systèmes économiques mondiale s’est multipliée et les
villes sont devenues des mégalopoles ou près de la moitié des êtres humains
(personne physique) y vivent.(PNUE, 1999). Comme corolaire, des économies
industrielles servant des personnes morales (entreprises) s’organisent et
concurrencent les ressources de l’environnement en consommant d’importantes
quantités d’énergie et de matières premières. La croissance économique est une
invitation à une course à la consommation par les personnes morales et les
personnes physiques, sans point d’arrivée, qui accélère la dégradation
environnementale dans une volonté d’urbanisation de plus en plus organisée pour
bon nombre de pays industrialisés (ou en voie de l’être).
L’ampleur
démesurée, entre les nécessités des personnes morales et les personnes physiques,
ainsi que la diversité des activités économiques; deviens des arguments de
délibéralisation des marchés économiques, qui encouragent une course à la
croissance pour les personnes morales et une consommation insatiable des
personnes physiques; tant à l’échelle locale que mondiale.
Cette volonté de
transformer les ressources naturelles en biens et services sans en comprendre
sa capacité de charge occasionne un débalancement de l’environnement et
l’introduction de passif environnementaux qui affecte la nature même de la
valeur de ce qui n’était pas dépréciable dans les équations économiques, soit
la valeur des terrains . Les impacts d’un puisement des ressources de
l’environnement ne peuvent plus être ignorés délibérément, lorsque celle-ci
menace la santé même de ceux qui en espèrent une meilleure qualité de vie: la
dimension environnementale apparait de plus en plus dans les orientations de
développement économique et social comme une variable qui peut déstabiliser et
causer des dommages irréversibles à l’économie de personne morale et à
l’intégrité physique des personnes physiques.
C’est alors que le concept de
développement soutenable voit le jour que les politiciens récupéreront sous le
thème du développement durable.
Avec l’internationalisation, l’influence de l’état souverain
risque de s’amenuiser et se redéfinir; les sociétés transnationales et les
investisseurs plus puissants s’immiscent aisément dans les prérogatives de
l’état. Ce phénomène de mondialisation a été accéléré par les importantes
modifications des politiques établies pour satisfaire les besoins des personnes
morales, regroupés par la représentation d’institutions adaptées à leurs besoins.
Les personnes morales qui peuvent avoir des places d’affaires dans plus d’un
espace économique, plus d’un pays, plus d’un site préconisent la simplification
des échanges commerciaux et prônent le démantèlement des barrières
commerciales. La mobilité des capitaux devient une source de contrôle par la
création d’un régime commercial multinational règlementé par l’Organisation
mondiale du commerce (OMC).
Des la fin
des années 1800 des groupes de défense de l’environnement s’organisent et font
leurs apparitions en Angleterre et aux États-Unis, deux des grandes puissances
industrielles de l’époque. Il faut établir que les États unis à cette époque étaient
un Nouveau Monde, soit un des derniers pays à convertir de grands écosystèmes
naturels en milieu agricole. La période est marquée par un intérêt pour la
préservation de la nature, c’est-à-dire le maintien des conditions naturelles
originelles.
Par
conséquent, dès 1865, le Commons Open Spaces and Foothpaths Preservation
Society voit le jour en Angleterre. http://www.oss.org.uk/
Comme son
nom l’indique, l’organisation se préoccupe activement de la perte des espaces
publics, notamment de chemins de campagne et de sentiers datant de l’époque
romaine, au profit de l’implantation du réseau de voies ferrées.
Dans le même
ordre d’idées, la Grande-Bretagne voit l’établissement du National Trust for
Places of Historic Interest and Natural Beauty en 1894. Une année auparavant,
sous le registre de la préservation des espèces animales, la Royal Society for
the Protection of Birds voit le jour. Du côté américain, le Boone and Crocket
Club (1887) sur la côte Est
et le Sierra Club (1892) sur la
côte Ouest travaillent dans le même but que leurs homologues
britanniques, soit la préservation de la nature.
Un phénomène
important a toutefois favorisé la venue d’organisations de défense de
l’environnement à la fin du 19e siècle. Il s’agit de la création du premier
parc national de l’âge moderne, le parc national de Yellowstone en 1872. Le
concept novateur du parc national symbolise bien l’état de la situation
environnementale de l’époque. En effet, ce qu’il faut retenir dans le cas d’un
concept de parc national, destiné à préserver le milieu naturel et ses
composantes pour le plaisir de la génération actuelle et celui des générations
futures, c’est que ce nouveau souci de conservation des ressources naturelles
vient principalement des conséquences dramatiques associées à la conquête de
l’Ouest qui suit la guerre civile américaine.
Ces conséquences se mesurent en
termes de dégradation importante des écosystèmes (conversion des forêts en
lieux de production céréalière, substitution de graminées dans les prairies,
etc.) et de diminution des effectifs animaux et végétaux (bison, tourte, etc.).
Le parc national moderne constitue pour l’époque une réponse à une
préoccupation concernant l’environnement.
Le concept
du parc national prend rapidement racine ailleurs en Amérique, en Afrique et en
Océanie dans les années qui suivront l’expérience de Yellowstone. La
transposition du concept s’explique principalement par la similitude des
contextes nationaux, où la dégradation des habitats et la diminution des
populations animales et végétales représentent une problématique de taille.
L’idée de protéger les milieux naturels et les espèces contre l’action irréfléchie
de l’humain ne cesse de gagner en popularité. Ainsi, pour les pays européens,
des organisations nationales chargées de la souscription pour l’établissement
de parcs nationaux voient le jour au début du 20e siècle.
En 1885, la
société nationale de la protection de la nature voit le jour en France. La
Ligue suisse pour la protection de la nature (1909), de la Société suédoise de
protection de la nature (qui agit sous l’appellation PRO NATURA) actuellement
et une structure équivalente en Allemagne émergent. Les fonds récoltés sont
destinés à l’établissement de parcs nationaux d’abord en Europe, ensuite dans
les colonies africaines qui souffrent de surexploitation des ressources
naturelles.
En dépit des
efforts de conservation des ressources naturelles, par le biais du concept de
parc national, il est important de préciser que la plupart des États
industrialisés tirent des bénéfices considérables de l’exploitation des
ressources naturelles propres aux colonies qu’ils détiennent en Afrique, en
Asie et en Amérique latine. Ainsi, bien qu’ils prêchent la vertu, les États
sont engagés dans un processus de développement économique qui est souvent la
source des problématiques environnementales. À cet égard, des institutions à
caractère scientifique comme le Royal Botanical
Garden de Kew en
Grande-Bretagne, dont la vocation première est de constituer un sanctuaire pour
les plantes indigènes et certaines plantes exotiques, participent indirectement
aux bouleversements écologiques. Dans le cas du Royal Botanical Garden,
celui-ci a appuyé, entre autres, une mission au Brésil à la fin du 19e siècle
pour rapporter des graines d’espèces végétales pouvant avoir un potentiel
économique. La mission a permis de rapporter, entre autres, des semences
d’hévéa qui ont ensuite été réintroduites en Asie. En parallèle à la promotion
de la conservation des ressources naturelles par des groupes de défense civique
et des institutions gouvernementales, des organisations scientifiques sont
constituées pour appuyer les activités de promotion de gestion environnementale
par le biais de la
recherche.
La plus reconnue de ces institutions demeure
l’International Union of the Biological Sciences, créé en 1919. Dès lors, la
communauté scientifique reconnait le caractère global de la dégradation environnementale
qui s’opère à l’échelle de la planète et favorise une approche internationale
au problème. La Chambre de commerce international (CCI) voit le jour en 1919 pour
la mobilité du capital et l’expansion des marchés des entreprises.
Lors d’un
congrès de cette organisation en 1928, l’Office international de documentation
et de corrélation pour la protection de la nature est créé en tant
qu’organisation internationale pouvant servir la cause environnementale. La
première institution internationale de protection des ressources naturelles
sera consolidée en 1934 et portera le nom d’International Office for the
Protection of Nature (IOPN). L’IOPN joindra ses efforts à ceux du International
Committee for Bird Preservation» (ICBP) pour une courte période.
Cet organisme a dû s’adapter tout au cours
des années afin d’étendre ses travaux aux réalités mondiales. L’organisme
changera de nom en 1948, 1956 et 1990 pour porter le nom ‘Union mondiale de la
nature.
La Deuxième
Guerre mondiale met un terme momentané aux activités de protection des
ressources naturelles et de gestion de l’environnement.
En 1945 la
Charte des Nations-Unis a été signée entre plusieurs pays pour organiser les
droits des humains (droit de l’homme). Le 10 décembre 1948, la Déclaration
Universelle des droits de l’homme est signée. Cette déclaration donne des
orientations sur les droits civils, économiques, sociaux, culturels et
politiques.
Ce qui me
fascine dans le préambule de la Déclaration Universelle c’est cette phrase qui
dès 1947 fait consensus :
« Considérant que la
méconnaissance et le mépris des droits de l'homme ont conduit à des actes de
barbarie qui révoltent la conscience de l'humanité et que l'avènement d'un
monde où les êtres humains seront libres de parler et de croire, libérés de la
terreur et de la misère, a été proclamé comme la plus haute aspiration de
l'homme. »
Cette prémices
dans la Déclaration des droits de l’homme est une observation qui touche
directement les impacts pouvant être causés par les personnes physiques qui
s’unissent dans un dessin de réaliser leurs aspirations personnelles. Des
règles semblent essentielles pour mettre de l’ordre dans les rapports humains
qu’entretiennent les personnes physiques entre elles.
Dans cette
même foulée, des réflexions sont initiées relativement à la notion de gestion
des connaissances et des ressources par la création d’un nouvel acteur
international, soit l’Organisation des Nations Unies pour la science, la
culture et l’éducation (UNESCO), qui est déjà impliquée dans l’organisation
d’une conférence internationale sur la conservation et l’utilisation des
ressources, tenue à New York en 1949.
L’IOPN
reprend du service en 1948, sous le nom d’Union Internationale pour la
Protection de la Nature (UIPN), qui changera de nom en 1956 pour porter
définitivement celui que l’on connait aujourd’hui, soit l’Union Internationale
pour la Conservation de la Nature (UICN).
En 1957, sur
le continent européen, 6 pays signent un traité pour créer un marché commun. Le
Traité de Rome officialisera la Communauté Européenne qui sera alors composée
de la France, l’Allemagne, l’Italie, Luxembourg et Pays-Bas. L’organisation
économique et la libre circulation des biens et services seront à la base d’une
règlementation qui dépasse la souveraineté des pays membres. La
collectivisation des ressources sera alors une source de débat dans lequel des
axes d’action sur l’utilisation des marchés communs serviront à prendre des
actions sur l’environnement économique.
L’UICN reste
le joueur le plus influent en matière de concertation internationale pour la
gestion des ressources naturelles. Ses membres, représentant plus de 140
gouvernements souverains, de scientifiques de renom, d’entreprises privées et
d’organisations non gouvernementales, assurent une efficacité, une transparence
et une crédibilité sans faille auprès de sa clientèle. Ainsi, après avoir
assuré sa survie financière en 1964 en mettant sur pied le World Wide Fund for
Nature (WWF), l’UICN amorce un travail de fond en gestion des ressources
naturelles en compilant, par exemple, les données sur les espèces menacées
d’extinction en 1966 qui seront publiées dans les Red Data Book.
La perte des
milieux humides à l’échelle planétaire attire ensuite l’attention de l’UICN,
qui présente en 1971 un projet de convention internationale à cet effet, la
Convention de Ramsar, du nom de la ville en Iran où la convention a été signée
par les pays participants. Cette convention sur l’utilisation rationnelle des
zones humides d’importance internationales est une initiative des ONG qui a
débuté en 1960 pour aboutir dans un texte de convention internationale 11 ans
plus tard.
Les années
d’après-guerre sont fertiles en développements technologiques, de même que dans
le domaine de l’éthique environnementale. En effet, l’ère spatiale offre une
nouvelle perspective sur la planète et permet la création de programmes de
recherche globale qui étaient impossibles à envisager auparavant. En parallèle,
certains membres de la communauté scientifique font évoluer le débat de la
conservation des ressources naturelles à partir d’une perspective éthique. La
contribution d’Aldo Léopold (L’almanach d’un comté des sables, 1946) qui est
des pionniers de la lignée des écologistes activistes actuels et de Rachel
Carson (Le printemps silencieux, 1962) qui a par ses écrits lancé un crie d’alarme
sur l’intoxication de notre environnement; illustre le questionnement qui
devrait s’imposer face à l’accélération de la dégradation environnementale qui
s’opère en Amérique et dans le monde.
Bien que
plusieurs organisations environnementales à vocation strictement internationale
voient le jour, de nombreuses institutions de recherches scientifiques sur une
base nationale sont mises sur pied après la fin de la colonisation. Le ORSTOM
(Office de Recherche scientifique et technique des Territoires d’outre-mer) en
France, le CRC (British Colonial Research Council) en Grande-Bretagne et
l’IRSAC (Institut pour la Recherche scientifique en Afrique Centrale) en
Belgique visent à promouvoir et à diffuser la connaissance à la base de la
saine gestion des ressources naturelles.
Les
programmes internationaux sont développés dans le domaine de la biologie (IUBS,
1964) et un Comité scientifique sur le Problème de l’Environnement (SCOPE,
1969) est mis sur pied par le Conseil international des unions scientifiques.
En parallèle, les conséquences d’une forte croissance économique accélèrent la
dégradation environnementale pour bon nombre de pays industrialisés, de pays
émergents et ceux du bloc de l’Est.
Néanmoins,
les efforts de gestion s’avèrent insuffisants, si l’on considère les nombreux
accidents industriels, les déversements de pétrole en mer qui font la une des
quotidiens et qui galvanisent une opinion publique elle-même confrontée à de
nombreux changements sociologiques vers la fin des années 1960 qui nécessitent
une approche intégrée.
En 1972, le
Club de Rome édite un texte intitulé les limites de la croissance. Le
questionnement de ces groupes de pression est à la base des concepts de
développement durable et d’empreinte écologique qui sont débattus depuis.
La Conférence des Nations Unies sur l’Environnement humain à Stockholm, en
1972, marque un jalon historique en conjuguant pour la première fois
l’environnement et le développement, en favorisant la création de la Commission Mondiale
de l’Environnement et du Développement.
Ainsi, en
1972, sous la direction du Canadien Maurice Strong, la Conférence des Nations
Unies sur l’Environnement humain à Stockholm réunit dignitaires et
représentants d’ONG sur le sujet de la gouvernance environnementale mondiale.
La réflexion
sur lequel se penche alors la conférence est de réfléchir sur la pertinence de
mettre en place une Charte de la terre. Un complément à la charte des droits de
l’homme. Il faut alors comprendre que
l’environnement n’est plus simplement l’ôtes des personnes physiques dans un
écosystème à la base naturelle, mais un milieu dans lequel s’active des
personnes physiques et morales qui ont comme nécessité d’utiliser les
ressources de notre planète pour se réaliser, pour donner un style à la
croissance humaine; pour créer alors ce que l’on appelle l’anthropisation.
Malgré
l’absence de consensus sur plusieurs sujets, la conférence laisse un héritage
important en termes de gestion environnementale par la mise en place de Sommet
de la terre qui sera organisé tous les 10 ans pour discuter de l’état de la
Terre, la signature d’une déclaration de 27 principes. Cette réunion s’est
réalisée exactement 100 ans après l’apparition du premier parc national
moderne. Une partie de cet héritage s’illustre par la recommandation
d’organiser des agences de règlementation de l’environnement nationales, ce qui
justifie l’apparition de ministères de l’Environnement pour bon nombre d’états
participants, en plus de la création d’une structure similaire pour les Nations
Unies (ONU), soit le PNUE (Programme des Nations Unies pour l’Environnement).
Les
Nations-Unis, pour le bien de l’humanité, édifient le Programme des Nations Unies
pour l’Environnement (PNUE). Ce programme a été créé dans la même foulée des ententes-cadres
générée par la Conférence des Nations Unies sur l’environnement humain (CNUEH) à
Stockolmh la en 1972, en lien avec la première grande conférence internationale
sur l’environnement qui a eu lieu à Stockholm. Des Sommets
de la Terre seront organisés tous les 10 ans depuis cet évènement.
Le PNUE est
la seule organisation à l’intérieur des Nations Unies à disposer d’un mandat
axé sur l’environnement. Il doit promouvoir une meilleure intégration des
questions environnementales au sein des Nations Unies (ONU) et coordonner les
diverses activités liées à l’environnement. Il est
également chargé de stimuler la collaboration internationale dans le domaine
environnemental et de proposer de nouvelles politiques et de nouvelles mesures.
Enfin, le PNUE assume la tâche importante de rassembler des informations sur
l’état de l’environnement mondial et de les diffuser afin de sensibiliser le
public et les décideurs. Le PNUE a
reconnu que l'environnement ne pouvait être traité de manière distincte. En
effet, l'environnement est un système d'interactions qui s'étendent à tous les
secteurs.
Les années
qui suivirent la Conférence de Stockholm et le PNUE sont caractérisées par un
grand enthousiasme et, dès 1973, une Convention sur le commerce illégal des
espèces menacées est signée à Washington (CITES). À la fin des années 1970, la
communauté environnementale internationale (Conseil économique de l’Europe)
présente une convention pour gérer la pollution atmosphérique transfrontalière
(1979).
Suivant les
initiatives du début des années 70’, de nombreux pays ont adopté une première
génération de lois qui visaient particulièrement à protéger la santé humaine
contre les effets néfastes de la pollution.
Cependant, les pays ont graduellement modifié leurs approches dans leurs
politiques sur l’environnement pour prendre en compte l’interrelation entre les
frontières des enjeux environnementaux. Les signatures de conventions,
d’accords et de protocoles relatifs à la protection de l’environnement à
l’échelle mondiale sont venues s’ajouter aux actions directes des gouvernements
en place.
La
préoccupation environnementale est une tendance qui prend de plus en plus
d’espace dans les ententes et les échanges commerciaux. Ainsi, le groupe des
pays les plus industrialisés, le G-7, déclarait en 1991 que l’état de
l’environnement constituait une préoccupation majeure pour la planète. D ’autres
pressions, provenant d’organismes écologistes ou des groupes d’intérêt comme la
Chambre de commerce international (CCI), en 1991 publie code de conduite pour
le snetrepises international portant la dénomination Charte des Entreprises pour le développement
durable ont permis aussi de faire avancer la notion d’intégration de l’environnement
dans les activités des entreprises; le défi étant de réduire la pollution
générée par les organismes tout en favorisant l’économie mondiale. La CCI participe activement aux sommets de la
terre qui sont organisées périodiquement.
Au Sommet de
la terre, organisé par les Nations Unies à Rio en 1992, la déclaration finale
énonçait 27 principes qui lient environnement et développement durable. En
réponse à cette tendance, des organismes se chargent de responsabilités plus
grandes, qu’ils exercent soit par une autorèglementation à travers leurs
propres politiques environnementales; soit par l’adhésion à des codes
volontaires de bonnes pratiques, soit par l’utilisation des audits environnementaux
et des rapports de performance environnementale publiés.
Le PNUE a
préconisé un concept où l'environnement et le développement doivent être
traités de manière conjointe, ce qui a débouché sur l'adoption du concept de «
développement durable » dans le Rapport Brundtland et dans le United Nations
Perspective Document for the Year 2000 and Beyond. Ce concept a été intégré
comme un programme d'action appelé Agenda 21, qui a été adopté en 1992 lors de
la Conférence des Nations Unies sur l'Environnement et le Développement
(CNUED).
Le PNUE
fournit donc des directives et encourage des initiatives pour préserver
l'environnement en informant les États et les peuples et en les incitants à
améliorer leur qualité de vie sans compromettre celle des générations futures.
Il fournit d’ailleurs un mécanisme intégrateur et interactif pour un grand
nombre d’organismes intergouvernementaux, non gouvernementaux, nationaux et
régionaux en favorisant les relations entre eux.
Des
négociations commerciales multilatérales de l’Uruguay avaient, en 1994, intégré
la question environnementale dans le futur programme de travail de l’OMC. Le
but du Comité du commerce et de l’environnement de l’OMC a été, depuis, de
promouvoir des politiques de commerce international et d’environnement. En effet, un grand nombre de sociétés et de
banques internationales font figurer, parmi leurs objectifs, la préoccupation
environnementale et sociale aux côtés de la valeur économique. Nombreuses sont
les entreprises industrielles qui se lancent dans des systèmes de production
moins polluants, en s’inspirant de la notion de développement durable, pour
ainsi réduire la pollution et la génération de déchets. Une série de nouveaux
instruments sont apparus, tels que l’analyse du cycle de vie (ACV), pour
promouvoir la conception écologique des nouveaux produits et améliorer la
performance des produits existants. Les banques et autres établissements de
prêts prennent aujourd’hui en considération les risques environnementaux et de
nombreux prêteurs appliquent désormais des principes de sélection par la
réalisation de vérification environnementale qui permettent d'ajuster la
gestion de leurs actifs en y introduisant la possibilité de réduire leurs
implications en présence de passif environnemental. Les différents acteurs
économiques et sociaux sont ainsi amenés à prendre des initiatives plus
soucieuses de l’environnement
Quant aux
organismes non gouvernementaux (ONG), ils ont aussi gagné en influence. Les
consommateurs recherchent de plus en plus des produits et des services
écologiques. En réponse à cette demande, un grand nombre d’initiatives sont
prises par les entreprises et par les ONG. Parmi les signes visibles de cette
prise en compte, les entreprises se servent d’éco-étiquettes qui énumèrent les caractéristiques
dites écologiques de leurs produits ou services. L’intérêt porté à l’écologie
par les divers intervenants de la société a amené les entreprises à se servir
d’une facette de l’environnement dans la mise en marché de leurs produits ou
service en affichant des vertus promotionnelles. Une approche marketing de
l’environnement s’est ainsi développée, engendrant une multitude d’étiquettes
et de publicités qui attribuent aux produits des « qualités environnementales
».
Parmi ce
temps les personnes morales ont eu des pressions importantes pour modifier
leurs actions sur l’environnement. Au niveau international une déclaration sur
les principes relatifs à l’utilisation et la préservation de l’environnement
est de mise pour permettre des échanges commerciaux entre les différents pays.
Chôment faire en sorte que ces personnes morales ne s’en tiennent pas au
témoignage des spécialistes interne pour comprendre leurs impacts et les
interactions des activités des processus de transformation dans l’environnement.
Ainsi nous
nous retrouvons dans une époque ou ISO (l’Organisation internationale de
normalisation0 va initier des normes en matière d’environnement qui sera sous
la famille des normes ISO 14000 et qui seront promulguées en 1996.
Tout cet
historique à fait partie d’informations disponibles pour la planification du
premier cours de management environnemental qui m’a été commandé à l’époque. Ce
cours de deuxième cycle s’intégrait dans une démarche d’intégré des cours de
gestion de l’environnement dans le programme existant.
Aujourd’hui
je me plais a faire les interrelations entre toutes ces grandes activités
répertorier depuis plus de 200 ans. Certains organismes sont encore actifs et
continuent de donner des orientations stratégiques dans le domaine de l’environnement.
Ces organismes sont une source d’enseignement qui reste d’une richesse et d’une
pertinence qui est un phénomène pédagogique par lui-même. Imaginez la
communication de valeurs, de principes, d’études sur une base plus que
centenaire, une source de mises en perspectives qui vaut la peine de suivre
dans leurs actions quotidiennes.
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