dimanche 3 novembre 2013


Le Blogue de L'Environnement et de l'Enseignement 

Un petit cours d’histoire à travers le web pour découvrir les principales références bibliographiques sur l'écologisation de l’Environnement.



Un petit cours d’histoire avant de se lancer dans les perspectives de la prise de conscience de nouveaux enseignements sur notre environnement.

Les faits historiques parlent par eux-mêmes et souvent ils veulent nous faire comprendre des phénomènes par les impacts environnementaux qu’ils nous font vivre.




L’action est souvent conséquente à une obligation d’intervention.

 
Dans le domaine de l’enseignement, le lien avec le passé est souvent coupé pour toute sorte de raison. Les connaissances peuvent être biaisées, manipulées, cachées pour préserver les intérêts propres des personnes morales ou le pouvoir des personnes physiques.  L’enseignement ne peut se justifier si on n’a pas fait l’anthologie des évènements marquants de la discipline enseignée.  Si nous donnons des connaissances sur l’acquisition d’habileté; alors, l’enseignement prend  la forme d’atelier d’apprentissage. Ces ateliers d’apprentissage sont des transferts de connaissances qui rendent les apprenants peu critiques sur la pertinence de leurs actions.

Peut-on oser avoir des questionnements sur l’essence même de ce que nous appliquons lorsqu’on prend seulement le temps d’apprendre l’application de son fonctionnement, et vice-versa. Dans l’approche par compétence, est-ce nécessaire de savoir les tenants et les aboutissants qui ont mené à la pratique actuelle?  Ainsi dans la planification de FOAD (formation organisée à distance), il y a un choix à faire entre l’équilibre des connaissances, des habiletés et des compétences à moduler.  La tendance actuelle est de favoriser l’acquisition de compétences à partir de cours en ligne utilisant les TIC (technologie de l’information).  Il y a toute une série de gadgets pour illustrer,  modéliser, animer; les concepts à présenter à l’apprenant.
Il y a plein de techniques pédagogiques pour pratiquer, exercer l’application des concepts et théories. Cela peut dégénérer dans une inpersonnalisation de l’enseignement qui induit un sentiment de devenir un orphelin qui est pris en main par une bonne famille qui s’occupe bien de lui, il restera toujours dans l’attente?  L’attente de savoir d’où il vient.
 
Dans le domaine des connaissances, nous en venons un jour ou l’autre, lors d'une métacognition improvisée, à se questionner sur le fait de ne pas réellement savoir d'ou nos compétences et habiletés proviennent. Il manque quelque chose lorsque l'histoire n’est pas complètement acquise, il est en de mêmes pour garder la motivation de la progression dans un domaine spécialisé.
 
Je prends comme prémisse que pour les humains la plus grande interrogation est de savoir d’où ils viennent. Il y a des théories à ce sujet, des postulats, mais il reste que pour notre humanité, notre intégration à l’environnement reste toujours une remise en question, ne sachant pas d’ou nous venons et qu’elle est la voie tracée suite à notre évolution.

 C’est dans ce cadre que, lorsque j’ai à enseigner dans un domaine spécialisé, je me donne comme obligation de comprendre l’évolution historique de la matière enseigné; afin de ne pas laisser la chance dans le futur de ré-inventer ce qui a déjà été testé et oublié. Il n’y a pas de plus grande involution que de réinventer ce qui a déjà démontré un échec à long terme.

Il est bon de ne pas oublier les racines de ceux qui vivent maintenant en continuum avec les personnes morales, c’est-à-dire nous...que l’on désigne comme les consommateurs, les citoyens, les humains, les terriens et que le droit de l’homme désigne comme personnes physiques. Dans les prochaines lignes, nous soulignerons les principaux faits historiques qui mènent au phénomène d’écologisation et à l’état actuel de notre environnement.

Pour ce faire, dans la phase de planification de ce texte il est une étape importante de faire l’inventaire des références bibliothécaires utilisées pour raconter l’histoire de l’écologie.
 
Pour le cours traditionnel, il y a des manuels, des recueils de texte et des articles qui sont utilisés pour permettre de synthétiser les concepts à l’extérieur des prestations de l’enseignant. Mais avec l’avènement de l’autoroute de l’information, avec l’internet et les moteurs de recherche; l’ouverture à une plus grande variété d’informations pédagogiques peut être référée aux apprenants pour le simple plaisir d'approfondir à leurs rythmes les connaissances disponibles.

C’est dans ce cadre que la réconciliation entre le passé et le présent peut se faire par un travail de revue de la littérature historique qui retrace les thèmes des sujets pédagogiques relevés.

C’est ce que nous allons reproduire dans le cadre de ce texte; qui se veut une ouverture sur l’environnement ainsi qu’une réflexion sur les méthodes d’enseignement en place au début de ma pratique en 1995.
 
La revue documentaire, qui sera utilisée dans le cadre du développement du corps du texte de cet article, sera présentée dans un tableau de référence bibliographique.  La lecture des sites sur l’autoroute de l’internet peut permettre un voyage captivant sans même que vous n’ayez à lire le reste de l’article.

Il y a des organisations qui existent depuis plus de 200 ans et qui ont une histoire riche à raconter. Imaginez une mémoire, plus que centenaire sur le développement des valeurs environnementales de notre planète, cela vaut bien la peine d’en prendre connaissance. Il y a un dicton qui dit que Paris ne s’est pas bâti en 1 jour. Imaginez alors notre environnement qui évolue depuis des millénaires.

L’enseignement permet à la fois de transmettre les connaissances acquises historiquement et qui sont inscrites dans le patrimoine bibliographique des références WEB de notre environnement. Ces références permettent de préparer le terreau fertile de l’apprenant, qui aura alors l’impression d’avoir un rôle actif dans l’amélioration des concepts actifs selon l’apport de nouvelles connaissances en devenir.
1913
Historique de la Banque du Canada
1914
La suspension de l’étalon or au canada 1914-1926
 
1975
Qu’est-ce que le G8
2013
Communiqué des ministres des Finances et des gouverneurs des banques centrales du G-20, Moscou
1995
Qu’est-ce que l’OMC
 
Émergence de la pensée écologiste
1815
Historique National Trust for Places of Historic Interest
1889
Royal Society for the Protection of Birds
1887
Boone and Crocket Club 
1892
Sierra Club
1872
Arizona Dream
1895
Historie Royal Botanical Garden de Kew 
1909
PRO NATURA
 
International Union of the Biological Sciences  
 
De la protection de la nature au développement durable : Genèse d’un oxymore éthique et politique
 
Union mondiale de la nature
1948
Déclaration universelle des droits de l’homme
1945
ONU
1945
UNESCO
 
PNUE
1972
Traité de Rome
1948,
1956,
1990
l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature (UICN).
1964
WWF
 
1946
Almanach d’un comté des sables d’Aldo LEOPOLD par BIOSPHÈRE regroupement écologiste
1962
L’Héritage du Printemps Silencieux de Rachel Carson, UNESCO
1971
Convention de Ramsar
 
ORSTOM (Office de Recherche Scientifique et technique des Territoires d’Outre-Mer
 
 
 
1972
Déclaration de Stockholm
1983
Commission mondiale sur l'environnement et le développement
1987
Rapport Brundtland
1972
Programme des Nations Unies pour l’environnement
l'environnement au service du développement
 




Le concept de développement économique en Amérique du Nord a été établi durant les années 1950 et 1960, essentiellement comme un processus d’enrichissement ayant pour objectif d’améliorer le bien-être des humains en prenant comme acquis que la perpétuité de la valeur du capital. La ruée vers l’ouest est alors la quête de l’or et du capitalisme.
 
Le capitalisme est que le que le dollar est un vecteur économique qui a droit à une rémunération sous forme d’intérêt. Il ne faut pas oublier qu’il n’y a pas si longtemps c’était l’étalon or qui permettait la conversion de la devise en valeur surnuméraire. Le taux de change en Amérique était basé sur la cote de l’or.  La rémunération de base pour un dollar investi dans les économies capitalistes s’appelle le retour sur investissent. Il est basé sur ce qui est normalement supérieur au « taux préférentiel de base (prime rate) ». Nous pouvons comparer la rémunération minimum d’un dollar, dans une économie capitaliste, au salaire minimum pour un travailleur fixé par l’état. La différence est que le taux de base préférentiel de base est fixé par le secteur économique privé (La Banque du Canada) non pas pour  le travail d’une ressource humaine, mais sur le simple investissement d’un dollar dans notre économie.  


Dans les équations économiques, il a été longtemps escompté que les ressources de l’environnement étaient traitées alors comme des sources inépuisables qui alimenteraient les technologies utilisées pour la production du secteur primaire et secondaire de l’économie.  La valeur d’un terrain n’était pas dépréciable au sens de la valeur en capital exprimée par un bien foncier. Cependant, cette vision du développement économique n’envisageait pas que la capacité de régénérescence de la biosphère terrestre (capacité de charge) pourrait être dans certains domaines atteinte et que l’environnement donnerait des signes d’épuisement des ressources naturelles.
 
 De plus, les modèles de consommation ne considéraient pas les effets négatifs des activités socialisantes des personnes physiques et des personnes morales qui dans des tissus sociaux de plus en plus complexes cherchent à améliorer la qualité de vie des activités humaines en transformant l’environnement qu’il occupe. Depuis, la taille des systèmes économiques mondiale s’est multipliée et les villes sont devenues des mégalopoles ou près de la moitié des êtres humains (personne physique) y vivent.(PNUE, 1999). Comme corolaire, des économies industrielles servant des personnes morales (entreprises) s’organisent et concurrencent les ressources de l’environnement en consommant d’importantes quantités d’énergie et de matières premières. La croissance économique est une invitation à une course à la consommation par les personnes morales et les personnes physiques, sans point d’arrivée, qui accélère la dégradation environnementale dans une volonté d’urbanisation de plus en plus organisée pour bon nombre de pays industrialisés (ou en voie de l’être).  

L’ampleur démesurée, entre les nécessités des personnes morales et les personnes physiques, ainsi que la diversité des activités économiques; deviens des arguments de délibéralisation des marchés économiques, qui encouragent une course à la croissance pour les personnes morales et une consommation insatiable des personnes physiques; tant à l’échelle locale que mondiale.
 
Cette volonté de transformer les ressources naturelles en biens et services sans en comprendre sa capacité de charge occasionne un débalancement de l’environnement et l’introduction de passif environnementaux qui affecte la nature même de la valeur de ce qui n’était pas dépréciable dans les équations économiques, soit la valeur des terrains . Les impacts d’un puisement des ressources de l’environnement ne peuvent plus être ignorés délibérément, lorsque celle-ci menace la santé même de ceux qui en espèrent une meilleure qualité de vie: la dimension environnementale apparait de plus en plus dans les orientations de développement économique et social comme une variable qui peut déstabiliser et causer des dommages irréversibles à l’économie de personne morale et à l’intégrité physique des personnes physiques.
 
C’est alors que le concept de développement soutenable voit le jour que les politiciens récupéreront sous le thème du développement durable.

 Le déplacement du pouvoir économique entre des économies éprouvées et les économies émergentes, entrainé par la mondialisation, est une autre tendance qui pourrait devenir préoccupante pour l’environnement. Le G8 d’il n’y a pas si longtemps est maintenant associable au G 20 ou 20 économies structurantes sont en liens les unes les autres pour ajuster les paradigmes de leurs contributions réciproques. La multiplication et l’essor des sociétés transnationales, couplés à la révolution des communications et des transports, ont permis l’avènement de systèmes mondiaux de production et de distribution dont les rayons d’action non plus de frontière.
 
Avec l’internationalisation, l’influence de l’état souverain risque de s’amenuiser et se redéfinir; les sociétés transnationales et les investisseurs plus puissants s’immiscent aisément dans les prérogatives de l’état. Ce phénomène de mondialisation a été accéléré par les importantes modifications des politiques établies pour satisfaire les besoins des personnes morales, regroupés par la représentation d’institutions adaptées à leurs besoins. Les personnes morales qui peuvent avoir des places d’affaires dans plus d’un espace économique, plus d’un pays, plus d’un site préconisent la simplification des échanges commerciaux et prônent le démantèlement des barrières commerciales. La mobilité des capitaux devient une source de contrôle par la création d’un régime commercial multinational règlementé par l’Organisation mondiale du commerce (OMC). 

 Un peu d’histoire et de faits marquants :

Des la fin des années 1800 des groupes de défense de l’environnement s’organisent et font leurs apparitions en Angleterre et aux États-Unis, deux des grandes puissances industrielles de l’époque. Il faut établir que les États unis à cette époque étaient un Nouveau Monde, soit un des derniers pays à convertir de grands écosystèmes naturels en milieu agricole. La période est marquée par un intérêt pour la préservation de la nature, c’est-à-dire le maintien des conditions naturelles originelles. 
 
Par conséquent, dès 1865, le Commons Open Spaces and Foothpaths Preservation Society  voit le jour en Angleterre. http://www.oss.org.uk/
 
Comme son nom l’indique, l’organisation se préoccupe activement de la perte des espaces publics, notamment de chemins de campagne et de sentiers datant de l’époque romaine, au profit de l’implantation du réseau de voies ferrées.

Dans le même ordre d’idées, la Grande-Bretagne voit l’établissement du National Trust for Places of Historic Interest and Natural Beauty en 1894. Une année auparavant, sous le registre de la préservation des espèces animales, la Royal Society for the Protection of Birds voit le jour. Du côté américain, le Boone and Crocket Club (1887) sur la côte Est et le Sierra Club (1892) sur la côte Ouest travaillent dans le même but que leurs homologues britanniques, soit la préservation de la nature.

Un phénomène important a toutefois favorisé la venue d’organisations de défense de l’environnement à la fin du 19e siècle. Il s’agit de la création du premier parc national de l’âge moderne, le parc national de Yellowstone en 1872.  Le concept novateur du parc national symbolise bien l’état de la situation environnementale de l’époque. En effet, ce qu’il faut retenir dans le cas d’un concept de parc national, destiné à préserver le milieu naturel et ses composantes pour le plaisir de la génération actuelle et celui des générations futures, c’est que ce nouveau souci de conservation des ressources naturelles vient principalement des conséquences dramatiques associées à la conquête de l’Ouest qui suit la guerre civile américaine.      
Ces conséquences se mesurent en termes de dégradation importante des écosystèmes (conversion des forêts en lieux de production céréalière, substitution de graminées dans les prairies, etc.) et de diminution des effectifs animaux et végétaux (bison, tourte, etc.). Le parc national moderne constitue pour l’époque une réponse à une préoccupation concernant l’environnement.

Le concept du parc national prend rapidement racine ailleurs en Amérique, en Afrique et en Océanie dans les années qui suivront l’expérience de Yellowstone. La transposition du concept s’explique principalement par la similitude des contextes nationaux, où la dégradation des habitats et la diminution des populations animales et végétales représentent une problématique de taille. L’idée de protéger les milieux naturels et les espèces contre l’action irréfléchie de l’humain ne cesse de gagner en popularité. Ainsi, pour les pays européens, des organisations nationales chargées de la souscription pour l’établissement de parcs nationaux voient le jour au début du 20e siècle.

En 1885, la société nationale de la protection de la nature voit le jour en France. La Ligue suisse pour la protection de la nature (1909), de la Société suédoise de protection de la nature (qui agit sous l’appellation PRO NATURA) actuellement et une structure équivalente en Allemagne émergent. Les fonds récoltés sont destinés à l’établissement de parcs nationaux d’abord en Europe, ensuite dans les colonies africaines qui souffrent de surexploitation des ressources naturelles.

En dépit des efforts de conservation des ressources naturelles, par le biais du concept de parc national, il est important de préciser que la plupart des États industrialisés tirent des bénéfices considérables de l’exploitation des ressources naturelles propres aux colonies qu’ils détiennent en Afrique, en Asie et en Amérique latine. Ainsi, bien qu’ils prêchent la vertu, les États sont engagés dans un processus de développement économique qui est souvent la source des problématiques environnementales. À cet égard, des institutions à caractère scientifique comme le Royal Botanical
 
Garden de Kew en Grande-Bretagne, dont la vocation première est de constituer un sanctuaire pour les plantes indigènes et certaines plantes exotiques, participent indirectement aux bouleversements écologiques. Dans le cas du Royal Botanical Garden, celui-ci a appuyé, entre autres, une mission au Brésil à la fin du 19e siècle pour rapporter des graines d’espèces végétales pouvant avoir un potentiel économique. La mission a permis de rapporter, entre autres, des semences d’hévéa qui ont ensuite été réintroduites en Asie. En parallèle à la promotion de la conservation des ressources naturelles par des groupes de défense civique et des institutions gouvernementales, des organisations scientifiques sont constituées pour appuyer les activités de promotion de gestion environnementale par le biais de la recherche.

 
La plus reconnue de ces institutions demeure l’International Union of the Biological Sciences, créé en 1919. Dès lors, la communauté scientifique reconnait le caractère global de la dégradation environnementale qui s’opère à l’échelle de la planète et favorise une approche internationale au problème. La Chambre de commerce international (CCI) voit le jour en 1919 pour la mobilité du capital et l’expansion des marchés des entreprises.  

Lors d’un congrès de cette organisation en 1928, l’Office international de documentation et de corrélation pour la protection de la nature est créé en tant qu’organisation internationale pouvant servir la cause environnementale. La première institution internationale de protection des ressources naturelles sera consolidée en 1934 et portera le nom d’International Office for the Protection of Nature (IOPN). L’IOPN joindra ses efforts à ceux du International Committee for Bird Preservation» (ICBP) pour une courte période. 

 
Cet organisme a dû s’adapter tout au cours des années afin d’étendre ses travaux aux réalités mondiales. L’organisme changera de nom en 1948, 1956 et 1990 pour porter le nom ‘Union mondiale de la nature.

La Deuxième Guerre mondiale met un terme momentané aux activités de protection des ressources naturelles et de gestion de l’environnement.

En 1945 la Charte des Nations-Unis a été signée entre plusieurs pays pour organiser les droits des humains (droit de l’homme). Le 10 décembre 1948, la Déclaration Universelle des droits de l’homme est signée. Cette déclaration donne des orientations sur les droits civils, économiques, sociaux, culturels et politiques.

Ce qui me fascine dans le préambule de la Déclaration Universelle c’est cette phrase qui dès 1947 fait consensus :

« Considérant que la méconnaissance et le mépris des droits de l'homme ont conduit à des actes de barbarie qui révoltent la conscience de l'humanité et que l'avènement d'un monde où les êtres humains seront libres de parler et de croire, libérés de la terreur et de la misère, a été proclamé comme la plus haute aspiration de l'homme. »

Cette prémices dans la Déclaration des droits de l’homme est une observation qui touche directement les impacts pouvant être causés par les personnes physiques qui s’unissent dans un dessin de réaliser leurs aspirations personnelles. Des règles semblent essentielles pour mettre de l’ordre dans les rapports humains qu’entretiennent les personnes physiques entre elles.

Dans cette même foulée, des réflexions sont initiées relativement à la notion de gestion des connaissances et des ressources par la création d’un nouvel acteur international, soit l’Organisation des Nations Unies pour la science, la culture et l’éducation (UNESCO), qui est déjà impliquée dans l’organisation d’une conférence internationale sur la conservation et l’utilisation des ressources, tenue à New York en 1949.

L’IOPN reprend du service en 1948, sous le nom d’Union Internationale pour la Protection de la Nature (UIPN), qui changera de nom en 1956 pour porter définitivement celui que l’on connait aujourd’hui, soit l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature (UICN).

En 1957, sur le continent européen, 6 pays signent un traité pour créer un marché commun. Le Traité de Rome officialisera la Communauté Européenne qui sera alors composée de la France, l’Allemagne, l’Italie, Luxembourg et Pays-Bas. L’organisation économique et la libre circulation des biens et services seront à la base d’une règlementation qui dépasse la souveraineté des pays membres. La collectivisation des ressources sera alors une source de débat dans lequel des axes d’action sur l’utilisation des marchés communs serviront à prendre des actions sur l’environnement économique.


L’UICN reste le joueur le plus influent en matière de concertation internationale pour la gestion des ressources naturelles. Ses membres, représentant plus de 140 gouvernements souverains, de scientifiques de renom, d’entreprises privées et d’organisations non gouvernementales, assurent une efficacité, une transparence et une crédibilité sans faille auprès de sa clientèle. Ainsi, après avoir assuré sa survie financière en 1964 en mettant sur pied le World Wide Fund for Nature (WWF), l’UICN amorce un travail de fond en gestion des ressources naturelles en compilant, par exemple, les données sur les espèces menacées d’extinction en 1966 qui seront publiées dans les Red Data Book.
 
La perte des milieux humides à l’échelle planétaire attire ensuite l’attention de l’UICN, qui présente en 1971 un projet de convention internationale à cet effet, la Convention de Ramsar, du nom de la ville en Iran où la convention a été signée par les pays participants. Cette convention sur l’utilisation rationnelle des zones humides d’importance internationales est une initiative des ONG qui a débuté en 1960 pour aboutir dans un texte de convention internationale 11 ans plus tard.

Les années d’après-guerre sont fertiles en développements technologiques, de même que dans le domaine de l’éthique environnementale. En effet, l’ère spatiale offre une nouvelle perspective sur la planète et permet la création de programmes de recherche globale qui étaient impossibles à envisager auparavant. En parallèle, certains membres de la communauté scientifique font évoluer le débat de la conservation des ressources naturelles à partir d’une perspective éthique. La contribution d’Aldo Léopold (L’almanach d’un comté des sables, 1946) qui est des pionniers de la lignée des écologistes activistes actuels et de Rachel Carson (Le printemps silencieux, 1962) qui a par ses écrits lancé un crie d’alarme sur l’intoxication de notre environnement; illustre le questionnement qui devrait s’imposer face à l’accélération de la dégradation environnementale qui s’opère en Amérique et dans le monde.

Bien que plusieurs organisations environnementales à vocation strictement internationale voient le jour, de nombreuses institutions de recherches scientifiques sur une base nationale sont mises sur pied après la fin de la colonisation. Le ORSTOM (Office de Recherche scientifique et technique des Territoires d’outre-mer) en France, le CRC (British Colonial Research Council) en Grande-Bretagne et l’IRSAC (Institut pour la Recherche scientifique en Afrique Centrale) en Belgique visent à promouvoir et à diffuser la connaissance à la base de la saine gestion des ressources naturelles.

Les programmes internationaux sont développés dans le domaine de la biologie (IUBS, 1964) et un Comité scientifique sur le Problème de l’Environnement (SCOPE, 1969) est mis sur pied par le Conseil international des unions scientifiques. En parallèle, les conséquences d’une forte croissance économique accélèrent la dégradation environnementale pour bon nombre de pays industrialisés, de pays émergents et ceux du bloc de l’Est.

Néanmoins, les efforts de gestion s’avèrent insuffisants, si l’on considère les nombreux accidents industriels, les déversements de pétrole en mer qui font la une des quotidiens et qui galvanisent une opinion publique elle-même confrontée à de nombreux changements sociologiques vers la fin des années 1960 qui nécessitent une approche intégrée.

En 1972, le Club de Rome édite un texte intitulé les limites de la croissance. Le questionnement de ces groupes de pression est à la base des concepts de développement durable et d’empreinte écologique qui sont débattus depuis.

La Conférence des Nations Unies sur l’Environnement humain à Stockholm, en 1972, marque un jalon historique en conjuguant pour la première fois l’environnement et le développement, en favorisant la création de la Commission Mondiale de l’Environnement et du Développement.

Ainsi, en 1972, sous la direction du Canadien Maurice Strong, la Conférence des Nations Unies sur l’Environnement humain à Stockholm réunit dignitaires et représentants d’ONG sur le sujet de la gouvernance environnementale mondiale.

La réflexion sur lequel se penche alors la conférence est de réfléchir sur la pertinence de mettre en place une Charte de la terre. Un complément à la charte des droits de l’homme.  Il faut alors comprendre que l’environnement n’est plus simplement l’ôtes des personnes physiques dans un écosystème à la base naturelle, mais un milieu dans lequel s’active des personnes physiques et morales qui ont comme nécessité d’utiliser les ressources de notre planète pour se réaliser, pour donner un style à la croissance humaine; pour créer alors ce que l’on appelle l’anthropisation.

Malgré l’absence de consensus sur plusieurs sujets, la conférence laisse un héritage important en termes de gestion environnementale par la mise en place de Sommet de la terre qui sera organisé tous les 10 ans pour discuter de l’état de la Terre, la signature d’une déclaration de 27 principes. Cette réunion s’est réalisée exactement 100 ans après l’apparition du premier parc national moderne. Une partie de cet héritage s’illustre par la recommandation d’organiser des agences de règlementation de l’environnement nationales, ce qui justifie l’apparition de ministères de l’Environnement pour bon nombre d’états participants, en plus de la création d’une structure similaire pour les Nations Unies (ONU), soit le PNUE (Programme des Nations Unies pour l’Environnement).

Les Nations-Unis, pour le bien de l’humanité, édifient le Programme des Nations Unies pour l’Environnement (PNUE). Ce programme a été créé dans la même foulée des ententes-cadres générée par la Conférence des Nations Unies sur l’environnement humain (CNUEH) à Stockolmh la en 1972, en lien avec la première grande conférence internationale sur l’environnement qui a eu lieu à Stockholm.  Des Sommets de la Terre seront organisés tous les 10 ans depuis cet évènement.

Le PNUE est la seule organisation à l’intérieur des Nations Unies à disposer d’un mandat axé sur l’environnement. Il doit promouvoir une meilleure intégration des questions environnementales au sein des Nations Unies (ONU) et coordonner les diverses activités liées à l’environnement. Il est également chargé de stimuler la collaboration internationale dans le domaine environnemental et de proposer de nouvelles politiques et de nouvelles mesures. Enfin, le PNUE assume la tâche importante de rassembler des informations sur l’état de l’environnement mondial et de les diffuser afin de sensibiliser le public et les décideurs. Le PNUE a reconnu que l'environnement ne pouvait être traité de manière distincte. En effet, l'environnement est un système d'interactions qui s'étendent à tous les secteurs.

Les années qui suivirent la Conférence de Stockholm et le PNUE sont caractérisées par un grand enthousiasme et, dès 1973, une Convention sur le commerce illégal des espèces menacées est signée à Washington (CITES). À la fin des années 1970, la communauté environnementale internationale (Conseil économique de l’Europe) présente une convention pour gérer la pollution atmosphérique transfrontalière (1979).

Suivant les initiatives du début des années 70’, de nombreux pays ont adopté une première génération de lois qui visaient particulièrement à protéger la santé humaine contre les effets néfastes de la pollution.  Cependant, les pays ont graduellement modifié leurs approches dans leurs politiques sur l’environnement pour prendre en compte l’interrelation entre les frontières des enjeux environnementaux. Les signatures de conventions, d’accords et de protocoles relatifs à la protection de l’environnement à l’échelle mondiale sont venues s’ajouter aux actions directes des gouvernements en place.

La préoccupation environnementale est une tendance qui prend de plus en plus d’espace dans les ententes et les échanges commerciaux. Ainsi, le groupe des pays les plus industrialisés, le G-7, déclarait en 1991 que l’état de l’environnement constituait une préoccupation majeure pour la planète. D’autres pressions, provenant d’organismes écologistes ou des groupes d’intérêt comme la Chambre de commerce international (CCI), en 1991 publie code de conduite pour le snetrepises international portant la dénomination  Charte des Entreprises pour le développement durable ont permis aussi de faire avancer la notion d’intégration de l’environnement dans les activités des entreprises; le défi étant de réduire la pollution générée par les organismes tout en favorisant l’économie mondiale.  La CCI participe activement aux sommets de la terre qui sont organisées périodiquement.

Au Sommet de la terre, organisé par les Nations Unies à Rio en 1992, la déclaration finale énonçait 27 principes qui lient environnement et développement durable. En réponse à cette tendance, des organismes se chargent de responsabilités plus grandes, qu’ils exercent soit par une autorèglementation à travers leurs propres politiques environnementales; soit par l’adhésion à des codes volontaires de bonnes pratiques, soit par l’utilisation des audits environnementaux et des rapports de performance environnementale publiés.

Le PNUE a préconisé un concept où l'environnement et le développement doivent être traités de manière conjointe, ce qui a débouché sur l'adoption du concept de « développement durable » dans le Rapport Brundtland et dans le United Nations Perspective Document for the Year 2000 and Beyond. Ce concept a été intégré comme un programme d'action appelé Agenda 21, qui a été adopté en 1992 lors de la Conférence des Nations Unies sur l'Environnement et le Développement (CNUED).

Le PNUE fournit donc des directives et encourage des initiatives pour préserver l'environnement en informant les États et les peuples et en les incitants à améliorer leur qualité de vie sans compromettre celle des générations futures. Il fournit d’ailleurs un mécanisme intégrateur et interactif pour un grand nombre d’organismes intergouvernementaux, non gouvernementaux, nationaux et régionaux en favorisant les relations entre eux.

Des négociations commerciales multilatérales de l’Uruguay avaient, en 1994, intégré la question environnementale dans le futur programme de travail de l’OMC. Le but du Comité du commerce et de l’environnement de l’OMC a été, depuis, de promouvoir des politiques de commerce international et d’environnement.  En effet, un grand nombre de sociétés et de banques internationales font figurer, parmi leurs objectifs, la préoccupation environnementale et sociale aux côtés de la valeur économique. Nombreuses sont les entreprises industrielles qui se lancent dans des systèmes de production moins polluants, en s’inspirant de la notion de développement durable, pour ainsi réduire la pollution et la génération de déchets. Une série de nouveaux instruments sont apparus, tels que l’analyse du cycle de vie (ACV), pour promouvoir la conception écologique des nouveaux produits et améliorer la performance des produits existants. Les banques et autres établissements de prêts prennent aujourd’hui en considération les risques environnementaux et de nombreux prêteurs appliquent désormais des principes de sélection par la réalisation de vérification environnementale qui permettent d'ajuster la gestion de leurs actifs en y introduisant la possibilité de réduire leurs implications en présence de passif environnemental. Les différents acteurs économiques et sociaux sont ainsi amenés à prendre des initiatives plus soucieuses de l’environnement

Quant aux organismes non gouvernementaux (ONG), ils ont aussi gagné en influence. Les consommateurs recherchent de plus en plus des produits et des services écologiques. En réponse à cette demande, un grand nombre d’initiatives sont prises par les entreprises et par les ONG. Parmi les signes visibles de cette prise en compte, les entreprises se servent d’éco-étiquettes qui énumèrent les caractéristiques dites écologiques de leurs produits ou services. L’intérêt porté à l’écologie par les divers intervenants de la société a amené les entreprises à se servir d’une facette de l’environnement dans la mise en marché de leurs produits ou service en affichant des vertus promotionnelles. Une approche marketing de l’environnement s’est ainsi développée, engendrant une multitude d’étiquettes et de publicités qui attribuent aux produits des « qualités environnementales ».

Parmi ce temps les personnes morales ont eu des pressions importantes pour modifier leurs actions sur l’environnement. Au niveau international une déclaration sur les principes relatifs à l’utilisation et la préservation de l’environnement est de mise pour permettre des échanges commerciaux entre les différents pays. Chôment faire en sorte que ces personnes morales ne s’en tiennent pas au témoignage des spécialistes interne pour comprendre leurs impacts et les interactions des activités des processus de transformation dans l’environnement.

Ainsi nous nous retrouvons dans une époque ou ISO (l’Organisation internationale de normalisation0 va initier des normes en matière d’environnement qui sera sous la famille des normes ISO 14000 et qui seront promulguées en 1996.

Tout cet historique à fait partie d’informations disponibles pour la planification du premier cours de management environnemental qui m’a été commandé à l’époque. Ce cours de deuxième cycle s’intégrait dans une démarche d’intégré des cours de gestion de l’environnement dans le programme existant.

Aujourd’hui je me plais a faire les interrelations entre toutes ces grandes activités répertorier depuis plus de 200 ans. Certains organismes sont encore actifs et continuent de donner des orientations stratégiques dans le domaine de l’environnement. Ces organismes sont une source d’enseignement qui reste d’une richesse et d’une pertinence qui est un phénomène pédagogique par lui-même. Imaginez la communication de valeurs, de principes, d’études sur une base plus que centenaire, une source de mises en perspectives qui vaut la peine de suivre dans leurs actions quotidiennes.

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