lundi 4 novembre 2013


Le Blogue de L'Environnement et de l'Enseignement 

Les plates-formes pédagogiques relatives aux  technologies de l'information et des communications (TIC) dans l’enseignement de l'environnement. L’enseignant s’investi en ligne ou pas?

 Dans la foulée des articles sur l’environnement et l’enseignement:

La prise en compte des réalités actuelles imposent de tenir en compte des possibilités pédagogiques en ligne;

Il y a les technologies de l'information et des communications (TIC) qui sonnent à nos portes virtuelles de nos ordinateurs que l’on peut intégrer dans l’enseignement en ligne.

 


Cela me fait penser au patinage artistique. Il y a dans cette discipline le programme imposé et le programme libre.

Dans le domaine de l’éducation, il y a une intégration du programme libre du prof dans le programme imposé de la faculté.  Ce qui veut dire qu’à travers les critères établis par le programme auquel appartient l’enseignant, il y a une certaine liberté d’action.

Cette liberté d’action devenait pour l’enseignant une ouverture pour induire son cours de ses expériences pédagogiques.

Depuis le début des années 2010, la liberté pédagogique dans les critères imposés est en révolution avec les plates-formes pédagogiques en ligne.

Sur la base d’innover en éducation par les TIC (technologies de l’information et des communications) la plate-forme pédagogique et les cours en ligne deviennent une normalisation de la gestion des programmes éducatifs  et aussi une normalisation de la gestion de classe; qui peut utiliser un réseau électronique pour rejoindre l’apprenant.
 
 Il y  a comme effet secondaire une limitation de la gestion de classe, prise en charge par la plate-forme didacticielle intelligente, qui neutralise l’action directe de l’enseignant; mais en contrepartie ajoutent de nouveaux horizons à explorer, tels que : la possibilité d’introduire de nouvelles techniques d’enseignement à distance, mais voilà cela ne simplifie pas la vie de l’enseignant, elle la change.

Donc si on cherche à donner une suite logique aux derniers articles du blogue et aux articles consultés sur le WEB l’article de  Lebrun, M. (2013) et Dell, C. A., Low, C., et Wilker, J. F. (2010) , intitulé Les MOOC : entre mirage technologique et virage pédagogique…le retour! 

et 



après avoir fait le survol de  la revue historique du domaine de l’environnement, il faut maintenant penser à planifier nos stratégies pédagogiques, tels que : 
 
des SAÉ (stratégie apprentissage et    enseignement)
      dans un RÉA (réseau évaluation et apprentissage)
      • en prévision de FAD  (formation à distance)
      • et de SFOAD                       (système  de  formation organisée d'apprentissage à distance.

La prise en compte à cette étape de la planification, nous amène devant des choix, afin de répondre à ce que veut étudier l’apprenant et à la capacité de  l’enseigner pour l’enseignant.
 
En plus de ce questionnement, l’apprenant doit faire face à une nouvelle dynamique qui est « comment veut-il apprendre et ce qu’il a l’intention d’apprendre. L’enseignant, lui, doit se poser comme question comment veut-il enseigner les objectifs pédagogiques qui lui sont imposés.

Il y a des "pour" et il y a des "contre". Dans un article de  Lebrun, M. (2013). Les MOOC : entre mirage technologique et virage pédagogique … le retour !. Site télé accessible à l'adresse :

<http://lebrunremy.be/WordPress/?p=629> consulté le 31 octobre 2013.   

 La transmission du savoir, par les améliorations technologies et pédagogiques, semble être dans un courant de démocratisation qui cherche à vendre de l’information à qui veut la consommer. Comme un bien de consommation, il n’est pas sur  que l’on utilise celui-ci de façon efficiente. Les magasins de détails vendent toutes sortes de produits…est-ce que nos maisons d'enseignement  deviendront des vendeurs de services qui visent sans égard à la maîtrise des habiletés, toutes les consommateurs de connaissances.

Je ne pouvais passer court sur ma réflexion de l’utilisation des TIC et des plates-formes pédagogiques; pour réorienter mon enseignement face au futur, car les TIC m’ont été imposés par le programme universitaire auquel j’étais rattaché, dès les années 2007 à partir de la plate forme Moodle 1.

Une description de Moodle est disponible par Seitzinger, J. (n.d.). Guide des outils Moodle pour enseignant-e-s.

http://www.cmontmorency.qc.ca/tic/pdf/Moodlet.pdf

Je ne peux me repositionner face aux possibilités de la nouvelle plate-forme Moodle 2 sans faire une rétroaction, pour ne pas dire une métacognition sur les expériences pédagogiques que j’ai vécu durant cette transition dans le passé.  Des réformes pédagogiques; j’en ai subie comme étudiant et connue en tant qu’enseignant. Si je dois me lancer dans de nouvelles orientations pédagogiques, ce n’est pas pour faire table rase de toute l’expérience vécue à ce jour. L’image qui me vient à l’esprit c’est un gros panneau sur lequel est indiqué « à vos risques et périls »….

Je connais un peu ces coups de tête…. Où faire table rase permet de ne pas faire le ménage sur celle-ci.  

 Un exemple est l’acquisition de mon bateau.
 
Lors de mon enfance, je me plaisais à faire du canot-camping dans les réserves fauniques. J’ai utilisé des Pédalos et des kayacs lors de vacance dans le sud. Il y a moins de 4 ans, j’ai décidé de m’acheter un bateau. Un cruiser de 43 pieds de long, d’un poids de 32 tonnes et d’un tirant d’air de plus de 14 pieds.  Dans mes rêves, je me voyais voguer dans la paix et le calme sur des eaux transparentes et dans des ciels d’azur sans nuage.

 La réalité à été tout autre.  Le vent c’est une plaie pour un bateau qui a un tirant d’air élevé, la vague en contre sens du vent ce n’est pas navigable dans les jetés serrés. Lorsqu’il pleut pendant 3 jours, cela devient monotone de rester à quai. Toutes ces révélations je l’ai ait eu dans le premier mois d’acquisition.

 Ce que j’ai dû faire pour corriger ces irritants dépassaient alors mes connaissances de pilote de vaisseau maritime.
 
 J’ai dû faire appel à des spécialistes pour améliorer le rendement de mon bateau pour y être confortable.
 
Des innovations technologiques ont été ajoutées à la structure du bateau tel que de la télémétrie, des équipements de propulsions latérales, des systèmes de communication et de télédiffusion. Je peux dire que le voyage technologique a été supérieur aux voyages maritimes à ce jour.
 
 Il est a été de même avec l’utilisation de ma première plate-forme pédagogique, qui permet d’introduire des documents en lignes, de référer à des documents qui ont des droits d’auteur, de modifier en temps réel l’approche pédagogique pour satisfaire les nouvelles directives du programme de formation dans lequel le cours est intégré.


L’introduction de ce type d’outils demande tellement d’énergie par les gestionnaires des programmes qu’il finit par oublier les vertus des enseignements du passé. Cela ma donné l’impression que l’on pouvait oublier  les années 1995 à 2005 et que seul comptait:

  • l’adaptation de l’enseignant dans sa rééducation en fonction de nouveaux modèles d’apprentissage valorisant une approche par compétence,
  • une structuration par programmes plus que par plans de cours
  •  ainsi que la négociation des activités d’apprentissage avec un nouvel intermédiaire, désigné comme conseiller pédagogique qui assure une homogénéisation des lignes directrices de l’université et du programme académique permet de faire ou ne pas faire.


La résultante est comme l’expérimentation de mon bateau, les matelots et les invités à bord n’ont pas vraiment apprécies ces explorations, dont le cap est donné, mais le louvoiement pour y arriver donne le mal de mer.

Dans cette perspective, je reste sur mes gardes; échouer le bateau n’est pas sans conséquence.

Après lecture du l’article de : Dell, C. A., Low, C., et Wilker, J. F. (2010). Comparing Student Achievement in Online and Face-to-Face Class Formats. MERLOT Journal of Online Learning and Teaching, 6(1), 30-42. Document téléaccessible à l'adresse :

<http://jolt.merlot.org/vol6no1/dell_0310.pdf>

Je me suis aussi avec un bon café…contemplez le lac de la verrière sur ma veille chaise berçante.

 Ma réflexion m’indique que; se lancer dans une migration de l’enseignement présentiel, à un enseignement en ligne et enfin à la gestion d’un système de (sFOAD) système de formation organisée à distance) me fais réfléchir pour ne pas vivre les mêmes péripéties que pour l’acquisition de mon bateau.

 Après réflexion je réalise que pour devenir capitaine d’un gros bateau, il faut bourlinguer dans des rafiots, avoir du vécu et avoir défié les forces de la nature. Il en est de même pour orienter sa pédagogie.

 Donc je dois revoir à quoi j’ai été exposé dans le domaine pédagogique pour:
  • ajuster  ma pratique d’enseignement,
  • de définir mes limites dans les habilités
  • et former un équipage pédagogique pour me permettre d’aller plus loin.  
 Pas d’équipage.... pas de voyage d’Ulysse.  Selon cette orientation les étapes dans la transition doivent être progressives et la construction de la pédagogie doit se faire sur une approche métacognitive de l’enseignant dans un système d’enseignement...

 qui permet l’amélioration continue de sa performance académique. Il ne s’agit plus de simplement faire le choix des outils pédagogiques dans une plate-forme en ligne, comme le faisaient les gladiateurs dans les arènes de Rome pour divertir les païens. Il s’agit de faire une progression méthodique en fonction des stades d’enseignement qui sont maîtrisés et supervisés.

Ainsi, ce n’est pas les possibilités technologiques qui me permettent de choisir, mais bien mes capacités d’utiliser les technologies disponibles pour mieux interagir sur l’enseignement à prodiguer.

Comme le patinage artistique, la portion de style libre ne permet pas de gagner la compétition, il y a le style imposé. Le cadre même de la faculté qui gère le cours doit être pris en compte dans les objectifs d’enseignement du cours à dispenser.

La tendance actuelle est qu’il y a beaucoup d'avantage à utiliser une plate-forme en ligne, tel que Moodle pour les gestionnaires d’un programme qui regroupe plusieurs cours. L’avantage n’est pas simplement académique, mais aussi financier.

  •  Les références académiques deviennent plus variées,
  • les classes inversées deviennent plus faciles,
  • l’organisation du travail en équipe devient plus virtuelle,
  • l’information sur la gestion de classe plus systématique,
  • la communication des notes plus rapides,
  • les possibilités de rétroaction plus diversifiée et individualisée,
  • les cours peuvent se donner simultanément dans des lieux différents, etc, etc.

Mais il reste que la matière à enseigner, pour faire apprendre les concepts de notre environnement.... eux ne changent pas nécessairement.

La contamination de sols, de l’air, l’accumulation des déchets, la toxicité des matériaux, la pollution, la gestion des eaux usées peu devenir comme dans l’allégorie de Platon.... que des ombres que l’on s’imagine parce que l’on n’a pas mis les mains dedans. Disons que c’est comme suivre un cours de boulanger sur une plate forme virtuel sans n’avoir jamais eu l’occasion de pétrir le pain et d’avoir utilisé un vrai four pour sa cuisson.

Ainsi, disons que pour réussir une approche en ligne pour transférer les connaissances il faut ajouter en contrepartie des exercices en laboratoire et des expériences pratiques sur le terrain. Ce contact avec l’environnement devient alors encore plus important pour insuffler toute l’importance dans son contexte et sa réalité.  Cette alternative ajoute des coûts pour les laboratoires qui se cumulent avec les coûts de gestion en ligne. Donc cela impose des contraintes budgétaires qui doivent être prises en compte. Selon ces considérations on dit que la modération à bien meilleur goût, l’utilisation de cours hybrides en classe et dans les classes inversées par un soutien de consignes en lignes deviennent alors une source de possibilités qui permet à l’enseignant de faire son apprentissage des cours à distance.

Il existe une étude intéressante de  Power, M., Vaughan, N. (2008). E-learning intégral (enseignement et apprentissage en modes synchrone et asynchrone) en enseignement supérieur. Document téléaccessible à l'adresse : <http://www.bold-research.org/fichiers/site_bold-fr/documents/BOLD_FR.pdf> qui résume bien les tendances acteuelles d'une intégration des activités pédagogique en ligne dans l'univers universitaire..

https://docs.google.com/file/d/0BxV9AyOsI2YOb3QxeGhuaUxxeFk/edit?usp=drive_web

Disons que par mes expériences, le vécu pédagogique et l'encadrement par une équipe spécialisée est souhaité pour assurer une adaptation sans heurt dans la  migration d'un enseignement présentiel en un enseignement en ligne.

Le changement de perspective entre une approche d'enseignement à des étudiants en classe versus l'apprentissage des apprenants au bout de la ligne des équipements technologiques est un inversion des pôles qui n'est pas sans conséquence. Pour agri et non réagir au changements de cap il faut être préparé et c'est pourquoi en plus de suivre une formation, des séminaires et des sensibilisations; je lance une idée de débat sur le cheminement que devrait suivre l'enseignant dans le cursus  d'une prestation dans un cours en ligne : 

Dans un premier temps, dans un programme de formation spécialisée, je fixerais l’obligation d’enseigner 2 ans de façon présentiel et classique avec un minimum de 400 heures de prestations pédagogiques, tout en utilisant la plate forme en ligne pour la gestion des consignes de classes et la communication des documents et des notes.

Dans un deuxième temps, dans un programme de type coopératif ou diplôme , je fixerais à 2 ans l’utilisation supplémentaire, ou 400 heures de cours prises en charge dans une hybridation du cours, pour faire l’inversion de 50 % du cours dans une formule en ligne qui utiliserait une série de techniques d’apprentissage et de travail coopératif assisté par une formation organisée à distance (FOAD).

Selon ces 4 années d’expériences, des appels de candidatures seraient faits pour créer des équipes de pilotage des cours de Type sFOAD dans des microprogrammes ou le travail pédagogique de ces cours seraient pris en charge par une équipe variété d’enseignants qui à partir d’un RÉA gérerait les SAÉ .

Les micro programmes, les diplômes et les programmes spécialisés pourraient faire l’objet de reconnaissances pour compléter les crédits nécessaires pour l’obtention du grade scolaire recherché.

Les enseignants de 4 ans et plus d’expériences pourraient fie partie des 3 types d’enseignement ou se spécialiser dans un le type d’enseignement sFOAD, cela permettrait alors une connections constante avec les besoins des apprenants.

Ainsi à la réponse sur l’intégration des TIC, il ne s’agit pas simplement de la volonté de l’enseignant, mais des orientations du programme dans lequel le cours est intégré. Mais pour une utilisation complète de type en ligne sFOAD, personnellement j’attribuerais les responsabilités à une équipe d’enseignants la responsabilité de livraison de ces cours à partir de principes d’ingénierie pédagogique validée.

Comme alternative la formation à distance peut être un outils intéressant pour la conception d'atelier de sensibilisation dans les entreprises.
Ces ateliers de sensibilisation porteraient  sur des habiletés à développer une gestion environnementale ou tout autre domaine relié et à l'application de la réglementation en environnement.
 
Par contre dans le cas ou une compétence doit être démontrée, la formation à distance est insuffisante. Dans la démonstration des compétences, il faut démonter une maîtrise des habiletés et des compétences acquises par les connaissances. Ainsi des examens pratiques ou du compagnonnage sont nécessaires afin de valider les compétences. 

Il existe tout un univers entre la sensibilisation par le mise  en ligne de connaissances et la formation à distance FOAD. Dans les faits lors de la conception d’atelier de sensibilisation il faut mettre l’accent sur la SA (Stratégie d’apprentissage) et ne pas mettre autant d’emphase sur le É de la SAÉ (pour évaluation). Les formation MOOC (massive open online courses) semblent se spécialiser dans ce domaine. La sensibilisation est le fait de connaître que ça existe et n’a pas les mêmes critères de performance qui amènent à évaluer les habiletés et compétences enseignées. Il existe donc alors une différence importante dans le marché de la formation en environnement, il faut faire la différence entre les personnes morales qui demandent que leurs personnels soient sensibilisés aux concepts de l’environnement et les personnes physiques qui doivent démontrer des compétences dans l'application des concepts relatifs à l'environnement. Cela donne lieu à des types de formations différentes.
 
 
 En résumé pour une institution d’enseignement, les programmes éducatifs doivent prévoir un pourcentage variant entre 40 à 75% de (FOAD) de formation à distance dépendant si c'est un microprogramme, un diplôme  ou un cursus professionnel. Les enseignants doivent avoir démontrés une progression dans leurs pratiques pédagogiques qui leurs permettent de bâtir sur les expériences en enseignement..

Les sFOAD (système organisée de formation à distance) devraient utiliser une équipe pour développer des SAÉ dans des RÉA par la mise en place d’une ingénierie pédagogique qui répondent à la normalisation internationale dans le domaine des services d'apprentissages. Il existe une norme dans ce domaine l'ISO 29990-10. Cette norme dans le cas de cours en ligne est un aide mémoire sur l'orientation des processus éducatif et d'apprentissage à mettre ne ligne. 

 Disons que cette réflexion reste le résultat de regarder miroiter la montagne dans le lac à partir de la verrière du chalet.

 

 

1 commentaire:

  1. https://www.facebook.com/ExpertiseEnvirotest encourage le développement de plate-forme pédagogique

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