vendredi 1 novembre 2013


Le Blogue de L'Environnement et de l'Enseignement 

Il y a de forte similitude entre les systèmes de management environnemental (SME)  et les systèmes de formation organisée d'apprentissage à distance (sFOAD) utilisant la normalisation ISO 29990-2010.


Voici un 3e article.
 
Il y a dans les articles du blogue des données sur l’utilisation de l’environnement et des idées sur l’enseignement.
 
Il y aura toutes sortes de dimension de l’environnement qui seront couvertes dans cette série d'articles publiée sur le Blogue.




Les thèmes principaux porteront sur la gestion des organisations et les schémas conceptuels pour organiser ses idées; afin de se préparer à réfléchir sur le développement d’approches pédagogiques.

 
Depuis 1996, j’ai eu le privilège d’être actif dans le domaine de l’enseignement universitaire dans un département en environnement. Je ne suis pas un expert, mais j’ai été exposé à tenter de livrer la marchandise pédagogique jusqu’en 2012.  J’ai eu à me questionner constamment et je me questionne encore sur l’adaptation du contenu d’un cours de management environnemental correspondant aux réalités de la pratique, qui n’a cessé d’évoluer au niveau international.
 
 
Il y a maintenant les TIC, les technologies d’informations et de communication qui peuvent être mises à contribution pour organiser ses idées dans le but de faire une analyse pédagogique et s’orienter dans la planification d’un cours ou d’atelier de sensibilisation.

 Le premier outil à utiliser afin de structurer sa pensée et mettre de l’ordre dans ses idées est d’utiliser un des logiciels qui permettent en ligne de faire des schémas conceptuels. Il y a toute une série de littérature qui renseigne sur la pertinence de dessiner un schéma conceptuel pour planifier des stratégies d’enseignement à mettre en place durant la période prévue pour une activité de formation.

À mes débuts, je ne connais pas ce type d’outil. Le remue-méninge, la prise en compte des objectifs du programme et des connaissances à dispenser; étaient alors planifiées de façon linéaire et présentées sous forme présentielle; d’enseignant à étudiants.

Les choses ont bien changé depuis, tout comme le management environnemental.  Dans le cadre de cet article, le message est relié à la prise de conscience de cette évolution rapide des technologies relatives à la pédagogie, des concepts de management environnemental et aussi de notre environnement.

Afin de démontrer la pertinence de prendre en compte dans les enseignements la justesse des outils pédagogiques à utiliser, il faut prendre conscience qu’avec les années, la compréhension de ce qui était bon pour une époque; n’est plus tout à fait adapté pour la réalité du moment présent. Et c’est cela qui est le défi, de ne pas être trop déphasé dans l’enseignement ...de ce qui était et qui n’est plus tout à fait réel dans l’actuel espace-temps.



Revoir les concepts historiques de la gestion de notre environnement est une variable incitative au changement d’approche pédagogique en fonction du temps. En voilà un exemple.

Il faut bien se rappeler de l’époque où l’Amérique du Nord était à ses balbutiements. entreprises. Le management de type « Top Down » était roi. Il y avait une hiérarchie organisationnelle qui décidait en haut « le boss » et dont la base s’activait « les ouvriers ». Pensons au travail des métaux au Forge du Saint-Maurice. La gestion des organisations était de type ouvert; c’est-à-dire qu'on ne  se préoccupait que de la réalisation du livre des commandes en cours.

Suivons le fil historique qui nous permet de comprendre les nécessités et les enjeux qui ont modifié la gestion des organisations. L’apparition d’une véritable préoccupation environnementale coïncide principalement avec le déploiement à grande échelle de la révolution industrielle vers le milieu du 19e siècle. Cette époque se caractérise, entre autre, par un changement des modes d’exploitation des ressources naturelles et des moyens de transport et de communication. Le cheval va être remplacé par le Cheval vapeur (HP= horse power). De plus de nouvelles valeurs relatives à l’énergie sont alors développées; le voltage (Volt) et l'intensité (AMP) qui sont alors introduites dans des énergies nouvelles de type électromagnétique.

Sur la base de ces avancées, l’environnement est chamboulé par de grands chantiers de construction.  De grands bouleversements à caractère environnemental sont alors observables dans les communautés et provoquent des réactions parmi la population des régions qui doivent vivre des changements écologiques et socioéconomiques.
 
 
La gestion de projets des entreprises commerciales se complexifie pour entreprendre la réalisation de mégaprojets qui dureront plusieurs années. Notons parmi ces projets, la construction de voie de chemin de fer, de canal de navigation, de barrage hydro-électrique.

Les sciences administratives deviennent alors des enseignements de plus en plus structurés dans les écoles de commerce.  L’artisan peut devenir ouvrier. Le travail à la pièce est remplacé par le travail à la chaîne. La force humaine est multipliée par de nouveaux procédés thermiques et industriels. Le forgeron est remplacé par les torches à l'acétylène.

C’est le Klondike de l’explosion des marchés financiers. La survie des entreprises dans un univers de concurrence fera l’objet de toute une série d’ouvrage théorique sur les techniques et modèles applicables à la gestion de l’efficience et de l’efficacité des organisations et du rôle du management dans celles-ci.
 
 Notons toute une série d’ouvrage dans ce domaine de vulgarisation. J’ai choisi comme référence le manuel de Derray et Lusseault, 2008 (Management de l’entreprise, éditions Ellipse) pour résumer les faits marquants de l’évolution de la gestion dans les organisations.

Parmi les courants les plus influents, dans le développement d’approches organisationnelles, nous retrouvons la rationalité productive de F.W. Taylor et le travail à la chaîne de Ford (Fordisme). Ces approches sont centrées sur la rationalisation et permettent le passage d’une production artisanale vers une production industrielle.

L’influence de H. Fayol qui introduit à la structure organisationnelle la notion de fonctionnalité de la direction. Le structuralisme de M. Weber qui soutient la pertinence de développer de procédures cohérentes pour augmenter l’objectivité par la spécialisation des structures organisationnelles. Nous sommes dans l’ère de la transformation industrielle. Les cheminées crachent des panaches de combustion qui obscurcissent l’horizon.

 La gestion devient stratégique et des courants de pensée néo-classiques, préconisés par A.P. Sloan, P.F. Drucker et O. Gélinier ont pour but d’introduire une gestion basée sur des postulats et  des modèles scientifiques de l’entreprise en tenant compte à la fois des relations humaines et du contexte économique.
La tendance actuelle est de développer des approches centrées sur des interactions de systèmes complexes. Ainsi, 3 types d’orientation stratégique composent cette approche : l’analyse systémique, l’approche sociotechnique, l’école des systèmes sociaux.
La gestion systémique, telle que la roue de Deming, vise le développement d’un esprit analytique, qui perçoit l’entreprise comme un ensemble de sous-systèmes qui regroupe des fonctions diverses, génératrices de décisions opérationnelles, en interactions constantes.

L’approche sociotechnique établit aussi l’existence de sous-systèmes en interaction dans un organisme, qui sont à la fois techniques et sociaux. L’entreprise utilisant ce type d’approche reconnaît l’existence de processus techniques et sociaux qui sont à la fois formels et informels.
Enseigner dans les années 1990, le management environnemental, lorsque celui-ci est à ses débuts; ce n’est pas évident. Il y a alors quelques textes qui permettent de relever des principes qui peuvent servir au développement d’un cours de management environnemental.

Parmi ces textes, notons :

Les ententes internationales du PNUE (Programme des Nation-Unie en Environnement).

La présence de textes édités par des acteurs privés influents de l’économie internationale (les compagnies pétrolières, pharmaceutiques ou agroalimentaires, etc.).

Des textes règlementaires qui exerçaient une pression sur les entreprises sous ces juridictions gouvernementales. La formule juridique appliquée préconisait l’approche command and control, ou « l’approche en bout de tuyau », dans laquelle les lois doivent être volontairement observées sous peine d’amende ou d’autres pénalités.

Cette formule a été graduellement remplacée par une approche dite par « incitatif » au début des années 1980. Ce modèle, qui a pour but de répondre aux mêmes exigences environnementales que l’approche command and control, se distingue par la flexibilité qu’il accorde aux acteurs privés afin d’articuler une solution mieux adaptée au problème à corriger.

Différentes séries de normes nationales initiant le développement de système de management environnemental ont vu le jour, tel que: la norme BS-7750 au Royaume-Uni, la norme Z750 au Canada, les normes X30-200 et EMAS en Europe, la norme NSF-110 aux États-Unis et la norme UNE-801 en Espagne et en Irlande, qui publia sa norme IS 310. Ces normes avaient pour objectif d’introduire des exigences environnementales dans la planification stratégique de l’entreprise avec le souci de protection de l’environnement.


Dans l’Union européenne, le « Cinquième Programme Communautaire de Politique et de Comportement/Conduite en matière d’Environnement » (approuvé le 1er février 1993 et en vigueur jusqu’en 2000) cherchait à intégrer pleinement la politique sur l’environnement dans d’autres politiques, au moyen de la participation active de tous les agents, aussi bien ceux qui causaient la pollution que ceux qui en étaient les victimes. Cette intégration se faisait dans un concept que l’on a appelé responsabilité partagée, et au moyen d’instruments, plus nombreux et meilleurs qu’auparavant, permettant de contrôler et de modifier le comportement des entreprises.

Une de ces mesures se concrétisa dans la publication en 1993 du Règlement (CEE) 1836/93, par lequel on établit un système communautaire d’éco-gestion et d’éco-audit, auquel peuvent participer, de façon volontaire, les entreprises qui développent des activités industrielles : le Système Communautaire de Management Environnemental et d’Audit (SMEA ou EMAS en anglais). Ce règlement, appelé Règlement Éco-Audit no 1836/93, était entré en vigueur en avril 1995, après l’adoption du texte par le Conseil des ministres de l’Union européenne le 29 juin 1993. Il a été périodiquement modifié et survit encore aujourd'hui.

Cependant, dans un contexte de mondialisation de l’économie, ces normes de SME représentaient un frein potentiel au commerce international. Pour éviter l’émergence de ce type de barrière non tarifaire, ISO se vit confier la tâche d’élaborer une norme internationale (ISO 14001) applicable à tous les types d’organisation et pouvant s’adapter à différentes conditions économiques, culturelles et sociales.
 
Ainsi, le libre cours à l’initiative individuelle, représentée par un organisme bénéficiant d’une autonomie administrative et financière, constitue non seulement un fondement du système de management environnemental ISO 14001, mais il représente également une tendance lourde dans les stratégies favorisées pour atteindre les objectifs de plusieurs problématiques environnementales globales (changements climatiques, gestion des ressources halieutiques, ozone, forêts tropicales, désertification, diversité biologique, etc.). L’avenir déterminera si le raffinement d’outils à caractère économique suffit à rencontrer les impératifs de la gouvernance environnementale internationale.

C’est sur cette base que j’ai puisé les idées pour mon premier cours en management environnemental. Un simple plan de cours dont les enseignements présentiels préparaient à des examens à livre fermé de type cognitifs et procédurales. Un travail de recherche sur les tendances relevées dans le marché complétait le système d’évaluation des connaissances et des habilités espérées sur une base constructiviste.

Par la suite est venue un courant pédagogique proposant une approche pédagogique moins cognitive et plus accessible plus concrète et plus versé sur le renforcement d’habilité et de compétence. Les plans de cours devaient prévoir des objectifs sur l’acquisition de savoir, de savoir-faire, de savoir-être. Les examens n’étaient plus de type cognitif à livre fermé, mais visait  à vérifier l’acquisition d’habiletés procédurales ou déclaratives. Le travail de recherche a été remplacé par des travaux en équipe sur des thèmes cherchant à se coller à une activité spécialisée.


Cette époque, de 2002 à 2009, a amené les étudiants à présenter en classe le fruit de leurs réflexions sur la pratique de la gestion environnementale. Il y avait alors une formation par les pairs de type collaborative qui était acquise pendant l’écoute des travaux d’équipe. L’art de travailler en équipe est devenu une source d’acquisition de connaissances déclaratives transférées entre apprenants pendant les présentations en classe. Les examens étaient alors à livre ouvert et privilégiaient une approche de réflexion utilisant plus d’une habilités pour démontrer les compétences visées dans le programme de formation. 

Suivant cette période, il y a eu l’introduction des (TIC) technologies de l’information qui ont été intégrées dans le cadre pédagogique des plates formes pédagogiques qui permettaient alors de centraliser dans un format électronique; les plans de cours, les notes de cours, les assignations pour les examens. Ces plateformes de type TIC ont intégré alors une normalisation des plans de cours dans les programmes pédagogiques.  

Les schémas conceptuels sont alors devenus très utiles pour réfléchir aux modifications pédagogiques à développer.

Afin de permettre de visualiser un schéma conceptuel j’aimerais partager avec vous les possibilités qu’offre les logiciels CMAP TOOLS et Mind map. Ce type de logiciels m’a permis d’organiser ma pensée dans la planification de mes prestations pédagogiques.

Le schéma suivant représente la carte conceptuelle des principales modifications qui ont eu cours depuis 1996 dans le cadre de la planification du cours en management environnemental que j’eus l’opportunité de piloter.
Il n’y a pas de recette magique dans la planification d’un cours, mais il y a dans l’intention de la planification de celui-ci un aspect qui rassure l’enseignant. Avoir non pas une carte routière, mais un schéma de l’orientation à suivre est un outil de planification qui facilite la prochaine odyssée.

Dans le contexte de la mise en service de plate forme didacticiele informatisée, les cours ne sont plus conçues de façon linéaire. C’est-à-dire que différentes approches pédagogiques sont utilisées, les unes concourantes  avec les autres. Chacune des stratégies d’enseignement ou d’apprentissage peuvent devenir transversale ou autonome les unes des autres; tout en sollicitant différentes habilités de l’apprenant. Le schéma conceptuel devient alors très utile dans l’initiation d’ingénierie pédagogique, car il permet d’isoler des stratégies facilitant l’apprentissage et l’évaluation pédagogique.

Donc, dans un univers ou tout se veut en constante transformation, les schémas conceptuels permettent de tracer une carte de ce qui est à-propos aujourd’hui et qui sera un enregistrement (document) à modifier dans le futur, selon les changements circonstanciels.  Cela n’est pas sans me  rappeler les premières cartes des géographes, avec leurs lorgnettes et leurs sextants sur du papyrus. Il en sera de même avec le raffinement des schémas conceptuels, il seront de plus en plus raffinés et cela sera dû aux règles de leurs bons usages par les praticiens.



Il est à remarquer que l’évolution dans le domaine pédagogique permet de transformer l'enseignement actuel dans des systèmes de formation organisées à distance (FOAD). Il y a la norme ISO 29990-2010 et eduQUA-2012 qui systématise les services d'apprentissage.

Ces systèmes transforment la planification linaire des enseignements à prodiguer dans un cours dans une système à boucle fermée.  Ces boucles de formation organisées à distance (FOAD) qui utilisent les TIC (technologie information et de communication) sont similaires aux systèmes de management environnementaux développés dans les entreprises commerciales et industrielles qui font du commerce international. 
 
La particularité d’un système de management environnemental est de fournir un outil de gestion à la direction pour produire des décisions de management qui sont créées par les habilités de tous les intervenants au système de management. Je me plais à dire qu’une machine qui utilise un procédé de fabrication de saucisse produit des saucisses à la fin de ses opérations.

Ils est de même pour un système de management normalisé, de type ISO 14001 qui produits des programmes environnementaux axés sur une performance environnementale par l'orchestration systémiques des ressources dans son cycle d’action. 

 Il est de même pour un système de type SFOAD (système de formation organisée d’apprentissage à distance) mde type ISO 29990 qui propose des services pour apprendre. Ce type de système de service pour apprendre peut permettre d'intégrer des techniques pédagogiques variées à partir de TIC pour permettre des apprentissages de connaissances, d’habilités et de compétences.
 
Ce n’est plus une relation enseignant-apprenants; mais bien un cycle de gestion qui par la planification, la mise en œuvre et l’évaluation des approches pédagogiques permettent à l’étudiant un formation supérieure à la capacité de l'enseignant. De plus ces systèmes cumulent une diversité de projets académiques qui permettent un encadrement faire progresser les apprenants à leurs rythmes dans l'acquisition des habilités et des compétences à développer à partir des connaissances.
 

Pour réaliser des sFOAD les schémas conceptuels peuvent être complétés en tenant compte des apprentissages mais aussi des évaluations dans un approche d'ingénierie pédagogique.

Afin de donner une vue d’ensemble sur l’utilité des cartes conceptuelles, voici l’exemple de l’évolution de l’approche pédagogique que j’ai transcendée de 1996 à 2012 dans le cadre du cours de management qui a été adapté:

Les adaptations en fonction du temps sont conséquentes aux évolutions suivantes : orientations des habilités et l’évolution des pratiques. Les compétences développées dans la communauté de pratique.

Les orientations données par le conseiller pédagogique responsable d’intégrer le cours dans le programme de la faculté.


Que ce soit pour développer une prestation, telle qu’une sensibilisation aux employés, un cours de plusieurs modules ou un atelier de formation; les logiciels de schéma conceptuel aident l’organisation des priorités d’enseignement et permettent de cibler une attention particulière sur le développement d’outils d’apprentissage et d’évaluation qui seront à développer.

Les cycles fermés de performance et d'amélioration continue dans la gestion pédagogique  se retrouveront dans l'enseignement des prochaines générations avec l'aide de l'ingénierie pédagogique et de la mise en place d'une FOAD.
 
Il n’est pas dit que la schématisation est une formule gagnante, sans être validée par les pairs,  et expérimentée. Il reste que l’acceptation de cette planification doit être reçue favorablement par les apprenants . Il peut y avoir des écarts entre ce qui est planifié et attendu et le résultat concret. Des guides sont disponibles pour vous orienter dans la conception des schémas conceptuels tels que :


 Enfin, tout ce travail va réellement porter ses fruits lors de la rédaction d’un (RÉA) soit ce que l'on désigne  comme un Réseau d’Évènements d’Apprentissage. Ce document est utilisé pour transcrire votre schéma conceptuel dans une grille descriptive qui décrit les différentes stratégies pédagogiques (SAÉ), les différents outils utilisés et techniques supportant la réalisation du Schéma conceptuel. 
 
Nous reviendrons dans un prochain article sur l’étape de planification, de l’élaboration de SAÉ (stratégie apprentissage et évaluation) dans un RÉA (Réseau d’Évènements d’Apprentissage dans le but de faire une FOAD (formation organisée à d'apprentissage à distance ou son dérivé est la formation à distance).


Bonne réflexion sur ce petit article qui allie l’environnement et l’enseignement

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