mardi 21 janvier 2014


Le Blogue de L'Environnement et de l'Enseignement 


Pour la jeunesse identifier les contaminants dans l’environnement, c’est prendre conscience de l’état de son milieu afin d'en apprécier et respecter ses éléments distinctifs.
 Donner la connaissance par l’enseignement peut permettre à la jeunesse Québécoise de développer des habiletés d’apprenants qui serviront les générations futures. 
 

Commencer à obtenir des informations pertinentes pour analyser l’environnement qui nous entoure à partir des études collégiales ou universitaires...... c’est trop tard.   
Les jeunes ont une capacité d’obtenir de l’information sur la réalité de notre monde à partir des technologies d’information et de communication qui sont actuellement aussi bien organisées pour une acquisition de connaissance autodidacte qu’académique.

Les reportages documentaires à la télévision, sur les autoroutes de l’information; tels que le WEB, les médias qui actualisent les évènements en temps réel sont autant de vecteurs d’enseignement autodidacte qui se relativisent avec la réalité du formalisme éducatif, livré en classe pour satisfaire un programme pédagogique; Ces programmes académiques ont été conçu à  travers le temps pour bâtir des compétences de base et une vulgarisation du quotidien qui est accessible à la clientèle étudiante. Le temps se bouscule et les moyens de communication parallèles à l’éducation se multiplient et s'intensifient en efficacité. 
Comme nous avons vu dans les articles précédents, la notion de l’environnement est relative aux conditions de ce qui nous entourent et de son appréciation sur une base scientifique et sociologique. Au Québec il y a une notion de contaminant et de polluant, qui ont des mécanismes de propagation différents et qui  interagissent avec la qualité du milieu dans lequel nous vivons.

Pour notre jeunesse, comprendre l’état de ce qui nous entoure sur une base factuelle est important. La façon que sont introduites les connaissances doivent restées accessibles selon les âges. Cela représente un défi pour permettre de bâtir une génération de futurs intervenants techniques et professionnels qui trouveront des solutions à des problématiques complexes des interactions des contaminants et des polluants sur notre milieu de vie.
Eh oui.... j’ai enseigné à l’université à une clientèle dans la 20aine et + (plus). Mais cela est attendre longtemps comme étudiant pour connaître les règles applicables à l’étude de son environnement. Avec les moyens technologiques d’aujourd’hui il serait possible, non pas d'être prise en charge par le système éducatif dans la vingtaine, mais dès la génération "TEEN" afin d’être entrainée à étudier l’environnement sur une base technico-scientifique.   

L’intégration des connaissances doit se faire dans une suite logique d’entrainement pédagogique  dès le début de notre cheminement d'apprenant. Il y a des émissions télévisuel, des compétitions intra-scolaire et des expositions de jeunes scientifiques qui indiquent que ceux-ci ont des talents très jeunes à prendre des problématiques et chercher dans leurs cheminements pédagogiques à les intégrer dans des solutions personnelles qui ont du sens.

Pour cela ils serait intéressant que la notion de cause à effet (d'aspect et d’impact) environnemental  soit un thème éducatif qui avec les années se raffine.

Disons que c’est comme commencer à patiner. Les enfants commencent à se familiariser avec le patin avant de se familiariser avec le patinage. Quel parent n’a pas souffert de coup de chaleur pendant que l’on enfile les patins à son petit bout-de-chou.... pour finir tout en chaleur.... et que de simplement le convaincre de se lever et de se tenir debout sur ses patins devient le principal défi à l’aube d’un samedi matin.

Pour ce qui est de l’environnement, comme il a été présenté dans le dernier blogue, décrire l’environnement selon l’état, la condition, etc etc ...est déjà un exercice en soit.

Décrire ce qui est composé de matière solide, de matière liquide, ce qui est gazeux.

Faire l’inventaire de ce qui est vivant et faire des distinctions anatomiques, entre ce qui est d’espèce différente entre la faune et la flore,
est déjà un bon exercice d’observation.

Souvent ce sont les professeurs d’arts plastiques qui ont la chance d’initier les enfants à la description de l’environnement. L’environnement devenant un sujet d’étude artistique. Le professeur de français dans la rédaction de petite histoire fait prendre conscience de l’environnement en incitant les jeunes à parler de leurs voyages et de ce qu’ils ont vu.

Le professeur d’anglais fat prendre conscience de l’environnement et désignant les objets qui entourent l’enfant et indiquant la traduction de ces éléments dans une autre langue.
Il reste que  les allusions à l’environnement sont indirectes, peut être parce que tout comme l’histoire de notre civilisation..... nous ne voulons pas trop en dire pour ne pas raviver l'esprit critique..... et nous retrouver démunie comme servant pédagogue dans des réponses .....qui ne seraient pas bien reçues par l’entourage des apprenants (le politicly correct).

  
Par contre l’exercice de base à pratiquer tout au cours d'un cheminement en environnement est la description des éléments de base qui composent l’environnement ( les 7 éléments de base à décrire à tout âge;

Description de la présence dans notre environnement immédiat d’éléments à base 1-d’eau,
2-de gaz,
3-d’états solides,
4-de faune,
5-de flore,
6- de ressources naturelles qui sont utilisées, 7- de communauté d'humain

Discutez des interactions entre tous ce que l’on vient de décrire pourrait être des thèmes à aborder autrement que par les professeurs d’art plastique dans une cohésion de pédagogie soutenable.

Une pédagogie soutenable dans le sens que l’on peut adapter le savoir à ce que les élèves ont la capacité de comprendre.

Les premiers exercices étant de décrire les éléments de ce qui nous entoures;
  •  Au primaire, bien nommer les choses avec les bons mots c’est déjà bon.
  • Au  secondaire, parler de la composition des choses sur une base physique, biologique, chimique, sociétale, sociologique c’est possible.
  • Au niveau collégial se connecter avec l'histoire des faits qui ont mené à notre environnement actuel incluant les connaissances sur les sciences natures
  • et au niveau universitaire faire des exercices sur l’assemblage des éléments de l’environnement et valider des interactions serait le train-train quotidien.
Pour mon deuxième exercice qui s’ajoute à l’observation des 7 éléments de l’environnement (eau. Air, sol, ressources naturelles, faunes, flores, être humains, en n’oubliant pas de signifier les interactions visibles de ceux-ci…

pourrait s’ajouter.....

une éducation de ce qui modifie notre environnement et préparer subtilement les jeunes apprenants à la définition juridique de ce qu'est un contaminant. Cette dimension "juridico-social" peut devenir un axe pédagogique qui permet de greffer toute sorte de matière académique dans des études de cas adapté à la petite école.

La définition d’un contaminant dans l’environnement de la Loi sur la Qualité de l’Environnement du Québec promulguée en 1972 (Chapitre Q-2)
et qui a subi des améliorations par des rééditions; permet de trouver toute une gamme de possibilités qui serviront aux étudiants afin mieux comprendre la notion de pollution de notre environnement.

 Revenons à la base dans un autre article, nous avons cité la définition de l’environnement sur une base réglementaire québécoise et canadienne.

 LQE «environnement»: l'eau, l'atmosphère et le sol ou toute combinaison de l'un ou l'autre ou, d'une manière générale, le milieu ambiant avec lequel les espèces vivantes entretiennent des relations dynamiques;

 Pour ce qui est maintenant d’un contaminant dans l’environnement prenons la définition de la  Loi sur la qualité de l’environnement actuellement en cours :
 LQE «contaminant»: une matière solide, liquide ou gazeuse, un micro-organisme, un son, une vibration, un rayonnement, une chaleur, une odeur, une radiation ou toute combinaison de l'un ou l'autre susceptible d'altérer de quelque manière la qualité de l'environnement;

Donc, décrire les éléments perturbateurs qui influencent notre environnement peut faire l’objet de discussion, de schématisation, de dessin, de rédaction de petit texte, de présentation verbale, de recherche dans les livres, de visualisation sur le Web, de mini-conférences, sur  des sujets variés, d’art oratoire et je vous laisse traiter des autres possibilités à ce sujet de façon pédagogique à votre manière.

  • Décrire les différents types de matière solide qui nous entoures.
  • Trouver là où se situe des équipements qui utilisent des matières liquides
  • Inventorier des situations ou des éléments gazeux se mélangent dans notre atmosphère
  • Discuter de la pyramide écologique et de l’existence de ce qui est plus petit que ce que l’on voit.... les micro-organismes,
  • Écouter et mesurer les sons,
  • Percevoir les vibrations dans les matériaux qui nous entourent,
  • Photographier les rayonnements,
  • Mesurer la chaleur émise et accumulée,
  • Décrire les différentes odeurs qui nous entourent,
  • Se questionner sur ce qui émet de la radiation
Ces questionnements servent à développer des attitudes à identifier et classifier les sources d’impact qui sont susceptibles d'altérer de quelque manière la qualité de l'environnement;

Attendre l’université pour discuter de cela, dans des essais pédagogiques c’est bien, mais la préparation à ce type d’exercice peut, comme pour le patinage, commencer avant la ligue junior. L’image serait que la ligue junior serait constituée de sportifs qui après avoir fait de tous les sports, autres que le patinage, pendant 10 ans.... du passage de l’enfance à l’adolescence... seraient sélectionnés pour leurs capacités sportives dans une ligue de hockey

" où ce ne sait pas les parents qui leurs montent, pour la première fois à enfiler des patins",

mais un vidéo d’un professionnel de la discipline du patinage de vitesse ou artistique, qui avec un modèle appliqué aurait comme mission de montrer la théorie, faire des examens pratiques et théoriques sur le patinage pour adhérer enfin à la ligue junior du Québec. Pas certain que les performances seraient à souligner dans le quotidien du matin.

 Bonne réflexion je bonifierai ce texte comme à l’habitude dans les prochains jours.


 

 

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