lundi 9 mars 2015





L’environnement  et   l’enseignement….

Enseigner l’inaction pour ne pas que les jeunes apprenants dérangent …..

Évitez l’action  sociale de la vitalité de notre jeunesse…… ce n’est pas très adaptatif quand nos apprenants sont pleins d’énergies…

Au début de la colonisation du Bas-Canada par les Français, la scolarisation était pratiquée par des professeurs dont disions-nous alors d’eux; qu’ils avaient faits le choix d’une vocation éducative qui devait faire avancer la colonisation… peu de moyens, peu d’infrastructures, peu de temps.  

La classe était composée d’étudiants de la première à la 7e année dans une même cabane de bois, partageants un même tableau et le même professeur. Le soir venu les apprenants se transformaient en apprentis et s’intégraient aux taches d’économie familiale.
Un bon nombre de jeunes enfants se voyaient réquisitionnés pour aider aux taches familiales, devant la somme d’énergie à déployer par la famille pour survivre au quotidien.
Il n’ont pas eu droit à un accès aux connaissances transmises par l’école. Le vocable alors utilisé pour qualifier ces jeunes était..... qu’ils étaient illettrés.   Des illettrés qui avec leurs énergies aux quotidiens participaient à la vie active de la survie ou dans certain cas à la prospérité familiale.... Ils se forgeaient une solidarité avec la force physique de chacun, dont les habiletés et les compétences permettaient des apports artisanaux pérennes.

L’éducation n’était pas facilement accessible dans les années 1700.

Pour les écoles du village, les professeurs étaient rares.

La vie était rude.

Il y avait un mélange d’éducation et d’enseignement dans la vocation confessionnelle de la scolarisation. Il y avait peu d’élus pour des études classiques et pour des formations de professions libérales.

Nous sommes dans la décennie des années 2010, plus de 300 ans plus tard.

L’école fait partie de politisation nationale et de diplomatie internationale.

La politique a donné des droits d’accès une l’école, dite publique, accessible pour tous. Prenons comme exemple la province francophone du Québec; située dans le Canada en Amérique du Nord.

Le principe est que tous les enfants ont un droit..... pour obtenir un accès au système scolaire.

Le système scolaire s’est développé au fil du temps et par l’implication du pouvoir politique dans les affaires éducatives.... permettant aux parties politiques au pouvoir d'agir au gré de leurs visions partisanes. Imaginez tantôt libéral, tantôt social-démocrate, tantôt libéral, tantôt conservateur, tantôt libéral, tantôt souverainiste, tantôt libéral, tantôt souverainiste, tantôt libéral. 

Plus de 300 ans pour développer un système scolaire au Québec.
Lorsque l’on parle d’évolution, il est reconnu que les espèces vivantes s’adaptent pour mieux survivre. Il semble que l'adaptation en fonction du temps validée par le naturaliste Darwin permet d’agir sur les espèces pour faciliter leurs survies.

Mais qu'en est-il de l’intégration des individus dans un système social.

Le système développé a-t-il les mêmes capacités que les espèces vivantes d’adapter sa systémique aux talents innés des individus auxquels ils sont exposés.

La systémique dans le monde de l’enseignement permet-elle de conserver la diversité individuelle programmée par la nature génétique de la vie; qui recherche la diversité des facultés et de la vivacité des individus composant une espèce.

Le système scolaire, sous l’égide politique, a-t-il bénéficié de la nature et de la capacité adaptative des étudiants pour que ceux-ci au fil du temps soient totalement adaptés et préparés en cette année 2014 au défi collectif….. pour évoluer et mieux s’adapter à l’environnement.

Ouf…la question est lancée. L’école pour tous les enfants, la syndicalisation pour tous les professeurs et les orientations des priorités des systèmes scolaires entre les mains des politiciens. Un beau mélange dans des institutions scolaires confessionnelles qui ont perdu leurs repères et qui ont eu 300 ans d’expériences pour s’organiser….

Notre environnement a-t-il bénéficié de ces 300 ans de scolarisation…  Combien d'assistées sociaux notre société supporte-t-elle? Combien de nouveaux assistés sociaux se déclarent-t-ils par année…. Combien de personne qui ont le statut d'inactif dans les statistiques économiques…depuis 200 ans, 100 ans, 50 ans, 10 ans, 5 ans, 1 an. Combien de suicide sont dénombrés commis par de jeunes et valeureux étudiants en quête de sens?

Le  bilan peut être exprimé sur une base de valeur politique, d’une perspective syndicale, d’un bilan de commission scolaire, ou par Statistique Canada.

Mais qu’en est-il.... sur une perspective environnementale….Cette perspective ou un individu doit s’intégrer dans un environnement équilibré qui partage le milieu ambiant avec les ressources et les éléments naturels en synergie avec notre climat et le biotope.

Il y avait plus d’espérance et d’engagement dans les années 1700 à former des individus scolarisés pour permettre de survivre à un environnement hostile par de saines intégrations des sciences, des technologies, de la connaissance de l’histoire de la culture par la littérature….

Que de désadaptation par l’obligation de se rendre dans une école normalisée où la formation prodiguée reste générale et standardisée sans en chercher le sens profond en nous obligeant à rester captif d’un local.... dans un bâtiment que l'on décrit politiquement par l'appellation institution scolaire intégrée dans une Commission scolaire; dont les apprenants doivent restés en position assise malgré l’énergie dévorante de bouger. Cette fameuse position assise.....un de ces genres de code de conduite qui depuis des siècles devient la position de base pour écouter, pour apprendre....

Chercher le sens profond de la réalité en observant les salles de classe dans les institutions scolaires….m’amène à dire que la jeunesse actuelle, qui a besoin de bouger et dépenser son énergie quotidienne dans l’action,  devient de la chaire confinée à une chaise justifiant..... la création d’univers syndicaux, politiques, d’ordre confessionnel sous un cadre de commission scolaire et de rêve de révolution pédagogique.
Qui y trouve réellement son compte…les personnes rémunérées, les personnes en formation ou l’environnement….

Dans ma perspective d’environnementaliste certainement pas le milieu ambiant…des autos partout dans les rues ou le tissu urbain reste cristallisé dans des époques dépassées, des infrastructures âgées et en voie de dégradation avancée, des bâtiments scolaires mésadaptés aux besoins d’action de la clientèle rivée sur sa chaise de classe….

Tous veulent que ça aille mieux…mais l’environnement autour lui…subi…donne sa réponse….
Une réponse ou le paraitre devient plus important que l’être…ou la rémunération devient l’enjeu des services…ou les enfants sont prises en otage dans des systèmes qui n’ont rien à leurs offrir de concret que des paradigmes stériles pour éviter d'être étiquetés comme illettrés....ce qui neutralise l'action de très bas âge et ralenti les possibilités de devenir actif dans la société. Le multiculturalisme mélange la donne en jonglant avec les différentes priorités culturelles et religieuses. Ces nouveaux groupes d'influences veulent profiter de la normalisation sociale qui est souvent dépassée pour les citadins de souche de plusieurs générations enracinées au Québec.

 L’école devrait être intégrée aux réalités de l’environnement du quartier et soutenir des projets collectifs pour faire comprendre, protéger et agir sur la diversité et l’écologisation de notre environnement.

il y a un thème de recherche sur le web qui m'a fait réfléchir les "enfantastiques" en voici une petite description sur un site de jeunes.

http://fr.hellokids.com/r_359/videos/musique/les-enfantastiques
Les écoles, dès le primaire, devrait intégrer des travaux communautaires et les étudiants expérimenteraient leurs capacités d’actions dans la connaissance des projets de développement environnemental.

 
Le concret de l’action devrait être privilégié dans l’explication pédagogique de ce qui est nécessaire pour agir….
La force active de la scolarisation reste collée à des chaises et les regards furtifs des étudiants qui regardent par la fenêtre sont similaires aux chevaux qui regardent la prairie par-dessus les clôtures électrifiées…
Il y avait à l'époque un cours d’économie familiale et personnelle dès le secondaire dans les années 1960-70….cela valait pour une époque d’après-guerre…l’opulence économique et la consécration de la croissance économique par la consommation à fait disparaitre ces cours….

La nécessité est aussi importante actuellement pour l’environnement que l’effort d’après-guerre de reconstruire l’économie…aujourd’hui la réalité est de reconstruire l’écologisation de notre environnement avec ce qui est le plus efficient
Arrêtez de parler de ce qui nous entoure…intégrer l’apprenant dans l’action et cela au plus jeune âge..
Que les projets deviennent concrets…
Les jardins d’école devraient donner des légumes…les classes de sciences devraient utiliser les concepts de chimie pour fabriquer des produits d’hygiène, la biologie devrait faire connaitre les plantes médicinales connues depuis des générations, les cours de technologie devrait permettre de réparer les équipements électroniques, les habiletés devraient permettre d’entretenir les véhicules, etc etc… et cela localement en compétition avec les grandes industries qui par monopole ou oligopole ou syndicalisation ou politisation cherche à domestiquer (fidéliser on devrait dire) les consommateurs….

 Voici une petite réflexion sur l’agir….Pour le bien-être de notre environnement.... pas pour la partisannerie politique ou la sauvegarde syndicale des acquis.

Un système de pédagogie qui repose sur les fesses de l’apprenant sur une chaise dans la force de l’âge ou l’énergie est a son maximum c’est inhumain.

Ce texte n’est pas encore complet….il y aura des paragraphes qui seront ajoutés au fil du temps…c’est comme une symphonie inachevée…

 
Winkz 2015

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