L’environnement  et   l’enseignement….

 

 L’adaptation de l’environnement ou de l’enseignement…

La planète terre s’adapte depuis 4.5 milliards d’années et.....

.....Elle entre en compétitivité avec des humains qui évoluent de génération en génération depuis 4 millions d’années, dont l’espérance de vie de ses individus est de moins de 100 ans .

Il est de la nature du vivant de s’adapter. La planète terre existe depuis 4.5 milliards d’années selon l’expertise des géologues.

Il est évident que la planète terre a encore de nombreuses centaines d’années devant elle pour continuer à s’adapter aux différents changements terrestres. Disons que ce n’est pas la planète qui est en danger de disparaitre.

Cette boule d’énergie caractérisée par une couleur bleue dans le ciel étoilé ne se décrochera pas de son orbite par la seule pression des humains sur cette terre.

 Prenons en comparaison la longévité d’un humain.

La probabilité qu’un humain du Québec puisse vivre 100 ans est de 2.4% sur la population démographique qui totalise la province. Voir notre environnement se modifier sur une période possible de 100 ans est le temps d’un clin d’œil en proportion avec l’âge de notre planète.

A la question qui doit s’adapter à qui…

Est-ce l’environnement qui doit se redéfinir pour laisser place à l’espèce humaine de s’installer sur la croute terrestre?

ou

est-ce aux humains d'en comprendre plus sur notre planète terre pour enseigner autre chose qu’un développement de surface?

La question est ..... comment enseigne-t-on a des humains qui ont une longévité maximum de 100 ans, mais qui disparaitront en majorité entre 60 et 70 ans sur le continent Nord-américain?

Les carcasses humaines seront suivies par des vagues de génération dont les espérances de vie augmenteront de moins de 1% pour les centenaires.

L’enseignement visant une éducation adaptée à la vie terrestre devrait se faire en continue.

Sur cette base, il y a une capacité d’apprendre de son environnement sur  une période moyenne de vie moyenne de ± 75 ans pour permettre une adaptation générationnelle à notre environnement.

Obtenir de l’information, des concepts d’intégration à notre environnement et développer des axes de connaissances en fonction des âges.... devraient être au centre d’un enseignement pour tous jusqu'à la mort.

La problématique de ce type d’enseignement est qu’il n’est pas du ressort actuel des systèmes démocratiques qui valorisent la population active.

Une population active dont les compétences sont développées pour remplir les habiletés nécessaires dans les emplois disponibles qui sont offerts par les personnes morales, c’est-à-dire les entreprises organisées.

La longévité d’une personne morale; c'est-à-dire d’une entité économique qui est reconnue avec des droits commerciaux, peut opérer beaucoup plus longtemps qu’une personne physique.

Prenons par exemple la Compagnie de la Baie d’Hudson qui a été opérationnelle au Québec pendant 350 ans.

La plupart des universités offrent des programmes et des disciplines professionnelles pour former des étudiants qui seront consommés  par des entreprises pour assurer leurs pérennités économiques. Des bons spécialistes en science administratifs qui se succèdent peuvent permettre l’opération d’entreprises commerciales sur plusieurs centaines années.

L'actualisation de la formation professionnelle et technique est une source adaptative pour les personnes morales. De plus, la personne morale renouvelle ses compétences et ses capacités adaptatives ne recrutant régulièrement des ressources humaines motivées dans la fleur de l’âge qui vont se défoncer pour permettre de garder une efficience et un rendement opérationnel qui maintient la capacité de transformer notre environnement.

 La personne physique qui est laissée à elle-même, doit avoir la motivation pour s’enquérir de formations spécifiques pour actualiser ses habiletés et compétences pour servir les personnes morales. Une fois la capacité physique et intellectuelle sur son déclin alors les ressources humaines sont laissées à elles-mêmes dans un espace que l’on appelle la retraite. Cette espace de mise au rancart a partir de l'âge de  55 ans jusqu'à 100 ans.

Une mise au rancart pour les personnes physiques par les personnes morales peut s'étendre sur une période de 45 années ou la dépense énergétique du retraité n'a d'usage que de faire vieillir son enveloppe corporelle.

L’adaptation sociétale est toute une activité humaine dépendant de l’Âge. 

L’adaptation à son environnement anthropique est une réalité qui se vit et s’improvise jour après jour. Pendant ce temps l’écosystème s’adapte. Les espèces biologiques s’adaptent, les éléments naturels de la terre s’adaptent.

Les humaines s’adaptent à leurs vieillissement dans une société et les éléments naturels de la terre s’adaptent aux pressions anthropiques des humains. Il n’y a pas de synergie entre les deux. Chacun fait son affaire.

La question est : qu’elle est le rôle de l’enseignement dans cette perspective… y a-t-il une responsabilité qui  dépasse seulement l’acquisition de compétences pour soutenir une population active dans un système économique ou…..pour permettre aux générations d’humains de vivre de plus en plus en lien avec les autres espèces qui luttent pour leurs survies.

Les sciences théologiques ont un balbutiement de réponse pour  cette problématique. Il utilise un enseignement homocentrique qui est exo terrestre.

La formation académique quand a elle est de type économico-centrique et aussi exo terrestre.

Pour permettre une exposition à des connaissances et développer des habiletés qui permettent une intégration humaine dans un espace-temps de 100 ans…

• qu’est-ce que ça prend….

• qu’elle est la formule à développer…

voilà pour moi des questions qui m’habite….Il est vrai que l’on peut individuellement avoir une vision  d’une formation continue pour tous les types âges.

Mais est-ce suffisant pour contribuer pleinement au défi d'intégration sur une planète qui a une expérience d'adaptation de plus de 1000 fois l'intégration des humains sur celle-ci. 

Winkz 2015