vendredi 3 avril 2015



L’environnement  et   l’enseignement….

Les humains ne sont pas des anges pour notre environnement terrestre….

Regardons les humains à travers la lunette du télescope Hubble…comme si nous étions des anthropologues qui essaieraient de comprendre la présence des humains sur la croûte terrestre….

Sur la croûte terrestre, il y aurait des signes de la présence humaine dont les activités anthropiques sont facilement identifiables….De grandes plaques de la croûte terrestre ont été déboisées, transformées. Il y aurait des signes de désertification et d’urbanisation scintillante parmi des territoires encore naturels.

Les anthropologues identifieraient que les humains sont une espèce à sang chaud qui évolue depuis près de 4  millions d’années. La population mondiale avoisine 7.4 milliards d’humains; ce qui a surpassée la capacité de charge des écosystèmes et dont le développement ravage les biotopes naturels.

 Les humains doivent maintenir une température corporelle de 37 degrés Celsius pour vivre en santé. Que ce soit dans toutes les circonstances de sa vie et cela 24 heures par jour. Le corps métabolise des ressources de l’environnement pour maintenir sa chaleur corporelle.

L’espèce humaine métabolise, par des processus biochimiques complexes la transformation de la biomasse ingérée par la nutrition; dont les effets causent une réaction exothermique permettant au  corps de maintenir une température corporelle de 37 Celsius.
Le corps humain est par analogie comparable à une petite fournaise radiante vivante de faible rendement qui aspire de l’air, rejette du CO2 et nécessite un apport calorifique à partir de biomasse comme source d’énergie.

Pour maintenir sa température corporelle, un individu en santé doit ingurgiter de l’eau et ingérer de la biomasse, qui par le processus de digestion,  dans une réaction exothermique garde la température du corps humain à 37.

Que l’ont le veuille ou pas, il faut prélever de notre environnement quotidiennement de la biomasse sous forme d’alimentation ingérable pour se nourrir. Le calcul de l’apport énergétique de la biomasse ingérée peut être calculé en calorie.

Une calorie est la somme d’énergie nécessaire pour faire augmenter la température d’un gramme d’eau de 1 degré Celsius. En moyenne, il faut une alimentation utilisant la biomasse d’environ 2250 calories par jour pour un humain actif.  

Ainsi le corps est comparable à une petite fournaise radiante qui maintient une chaleur constante autour de son enveloppe corporelle.

Les lunettes infrarouges permettent de voir cette chaleur produite par l’organisme humain tout entier.

Chaque jour, chaque humain doit prélever et ingérer de la biomasse pour  permettre de garder la petite fournaise intérieure active. Prendre de l’environnement chaque jour sans rien redonner en retour ... va avec le temps occasionner des impacts qui vont surpasser la capacité de charge des écosystèmes, ce qui épuise et détruit les éléments prélevés sans réserve.

Il y a sur cette planète une population qui en terme démographique avoisine le 7,4 milliards d’individus.

Les caractéristiques exothermiques de tout et chacun de ces individus est de maintenir une métabolisation en ingérant une biomasse moyenne, pour les 7,4 milliards d'humains sur terre, de ± 16.65 tétra K calories/jour par période de 24 heures sur la planète.

Il faut comprendre que pour entretenir cette réaction calorifique, il faut ingérer des éléments de notre environnement constitués de biomasse ingérable dans notre alimentation.

La particularité est que cette biomasse une fois ingérée est dénaturée et éliminée en partie en urine et en matière fécale.

Les déjections humaines sont en moyenne de 0,2 kilo par jour par humain, ce qui totalisent 1.5 million de tonnes métriques de matières fécales rejetées dans notre environnement.

L’urine correspond à 1.5 litre par jour par humain, ce qui totalisent 11.1 milliards litres d’urine rejetée dans l’environnement par jour.

L’émission moyenne des expirations humaines totalise près de 400 grammes/heure de CO 2, ce qui équivaut pour la population mondiale à près de 3 millions de tonnes par jour de C02 relâchées dans l’environnement simplement par la respiration au repos.

L’environnement devra utiliser ses ressources pour intégrer ses résidus humains....qui ne sont pas des bons amendements, à notre environnement.

En plus de cette nécessité pour les humains d’ingérer une alimentation à partir de la biomasse, les habitudes de vie ainsi que les activité anthropiques des humains transforment la biomasse pour produire des biens et des services, des immobilisations et des infrastructures.

Certaines études indiquent que la consommation d’énergie mondiale est estimée à 14 TétraWatts et les émissions atmosphériques de 28 GigaTonnes de CO 2 par année; ce qui s’additionnent aux besoins des humains pour assurer leurs pérennités en tant qu'espèce dans l’univers actuel.

Simplement en apport de biomasse ingérable pour la race humaine, sur une base annuelle, l’énergie en calorie pour alimenter la population mondiale provenant de l’environnement, doit produire une biomasse annuelle de 6.1 Giga K/année de calories; qui seront prélevées dans les éléments naturels de notre environnement et seront transformés en ressources alimentaires de la biomasse.

En terme énergétique, nous allons donner un ordre de grandeur….

En utilisant une comparaison avec la capacité calorifique du bois.

Un mètre cube (M3) de biomasse de bois, d’une coupe de forets fraches, à un poids de ±310 kilos par m3.

Le PCI (pouvoir calorifique  inférieur) de 1 kilo de bois génère 1720 cal/kg.


Un PCI est une quantité de chaleur dégagée par la combustion d’une unité de mesure (ici en l’occurrence le bois) d’un poids de 1 kilogramme dans des conditions standardisées.

Ainsi un mètre cube de bois génère 533 200 cal/m3 de PCI.

Ainsi, si nous nous amusions a comparé le pouvoir calorifique pour maintenir une température de 38.5 Celsius dans nos enveloppes corporelles; cela correspondrait à comparer la métabolisation de chaque humain à l’opération d’une petite fournaise radiante que l’on alimente en bois pour maintenir une chaleur constante.

Si nous totalisons la demande calorifique 6.1 gigas K/année pour 7.4 milliards de petites fournaises humaines pour la prochaine année, il faut prévoir à titre exemple une biomasse importante pour alimenter les foyers de combustion de chacun de nos estomacs.

Disons que toutes les petites fournaises humaines vivantes fonctionneraient au bois et seront approvisionnées par une seule compagnie de cogénération. Il faudrait prévoir une demande annuelle de 11.4 milliards de m3 de bois pour satisfaire la demande de biomasse des petites fournaises humaines pour assurer une réaction exothermique de 38,5 Celsius de température radiants de notre corps.

En terme de déboisement disons qu’un hectare de foret comparable aux espaces boisés québécoise produit 180 m3 de troncs d’arbre commercialisables en cogénération. Il faudrait déboiser 63.4 millions hectares par années pour prélever le bois alimentant les fournaises humaines mondiales.

Un hectare est égal à 0.1 kilomètre carré. Disons que le commerce de cogénération sera situé dans un coin du monde de la même superficie que le Québec pour  fournir le monde entier. Et bien dite vous que plus de 40% du territoire serait déboisé  et rasé dans la première année,; cela équivaudrait à 633 200 kilomètres carrés de superficie de  désertification par année pour alimenter les fournaises biologiques des humains du monde entier.

Ce qui équivaudrait à créer une désertification comparable à une superficie de 70% par année de la superficie du désert de l’Algérie.

Il faut honorer les forces de la nature.... qui régénèrent les biotopes par la simple force des capacités naturelles terrestres.

Mais faut pas exagérer....  disons même qu’il ne faut pas devenir simplement une nuisance dans le processus de régénération de la biomasse, mais une aide, un "contributeur" pas un exploiteur…

La régénération de la biomasse prend 15 à 20 ans alors…..   

Cela n’inclut pas la somme énergie pour se chauffer et pour faire tourner les moteurs des économies mondiales et fournir les biens et services développés par le style de vie des humains. 

Cette mise en situation imagée indique que nous ne devons pas simplement prendre de notre environnement, il faut aussi collaborer avec celle-ci pour compenser les prélèvements faits dans celui-ci.  
Nous ne pouvons nous contenter de brûler des calories, il faut aussi les compenser par une intégration de nos actions dans l’équilibre proposé par notre environnement.

Il serait temps de faire une éducation sur le "principe de respect envers l’environnement" qui exigerait que l’on remette ce qui est prélevé dans l’environnement de façon continue. Ne pas penser que l’on peut tout prendre sans rien compenser.


De plus les enseignements sur les techniques mises de l’avant pour participer à l’équilibre de notre environnement sont à développer.
On ne peut prendre sans jamais ne rien redonner…avec le temps l’épuisement des ressources crée le chaos. L’éducation et l’enseignement des générations actuelles avec le savoir disponibles doivent éviter le chaos…
 
Petits calculs mathématiques:
  • combien de M3 de bois seront nécessaires, dans une classe de 30 élèves, pour générer la même quantité de calories brulées par le métabolisme des étudiants que le PCI équivalent en bois des heures d'enseignements en classe?????
  • combien de tonnes de CO2 seront expiré par les élèves de la classe sur une année scolaire dans les locaux de classe de l'institution?????
  • Quels sont les conséquences environnementales de cette situation...?

Les humains ne sont pas des anges pour notre environnement terrestre….

A la base les écoles devraient compenser l'empreinte écologique en ayant des projets environnementaux compensatoires qui permettent un bilan positif de notre enseignement...


Winkz 2015

 

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