L’environnement et l’enseignement….
Les humains ne sont pas des anges pour notre environnement terrestre….
Regardons les humains à travers la lunette du télescope
Hubble…comme si nous étions des anthropologues qui essaieraient de comprendre
la présence des humains sur la croûte terrestre….
Sur la croûte terrestre, il y aurait des signes de la
présence humaine dont les activités anthropiques sont facilement identifiables….De
grandes plaques de la croûte terrestre ont été déboisées, transformées. Il y
aurait des signes de désertification et d’urbanisation scintillante parmi des
territoires encore naturels.
Les anthropologues identifieraient que les humains sont une
espèce à sang chaud qui évolue depuis près de 4
millions d’années. La population mondiale avoisine 7.4 milliards
d’humains; ce qui a surpassée la capacité de charge des écosystèmes et dont le
développement ravage les biotopes naturels.
Les humains doivent
maintenir une température corporelle de 37 degrés Celsius pour vivre en
santé. Que ce soit dans toutes les circonstances de sa vie et cela 24 heures
par jour. Le corps métabolise des ressources de l’environnement pour maintenir
sa chaleur corporelle.
L’espèce humaine métabolise, par des processus biochimiques complexes
la transformation de la biomasse ingérée par la nutrition; dont les effets causent une réaction
exothermique permettant au corps de
maintenir une température corporelle de 37 Celsius.
Le corps humain est par
analogie comparable à une petite fournaise radiante vivante de faible rendement
qui aspire de l’air, rejette du CO2 et nécessite un apport calorifique à partir
de biomasse comme source d’énergie.
Pour maintenir sa température corporelle, un individu en santé
doit ingurgiter de l’eau et ingérer de la biomasse, qui par le processus de
digestion, dans une réaction exothermique
garde la température du corps humain à 37.
Que l’ont le veuille ou pas, il faut prélever de notre
environnement quotidiennement de la biomasse sous forme d’alimentation ingérable pour se nourrir.
Le calcul de l’apport énergétique de la biomasse ingérée peut être calculé en
calorie.
Une calorie est la somme d’énergie nécessaire pour faire
augmenter la température d’un gramme d’eau de 1 degré Celsius. En moyenne, il
faut une alimentation utilisant la biomasse d’environ 2250 calories par jour
pour un humain actif.
Ainsi le corps est comparable à une petite fournaise radiante
qui maintient une chaleur constante autour de son enveloppe corporelle.
Les lunettes infrarouges permettent de voir cette chaleur produite par l’organisme humain tout entier.
Les lunettes infrarouges permettent de voir cette chaleur produite par l’organisme humain tout entier.
Chaque jour, chaque humain doit prélever et ingérer de la
biomasse pour permettre de garder la
petite fournaise intérieure active. Prendre de l’environnement chaque jour sans
rien redonner en retour ... va avec le temps occasionner des impacts qui vont
surpasser la capacité de charge des écosystèmes, ce qui épuise et détruit les
éléments prélevés sans réserve.
Il y a sur cette planète une population qui en terme
démographique avoisine le 7,4 milliards d’individus.
Les caractéristiques exothermiques de tout et chacun de ces
individus est de maintenir une métabolisation en ingérant une biomasse moyenne, pour
les 7,4 milliards d'humains sur terre, de ± 16.65 tétra K calories/jour par période de 24 heures
sur la planète.
Il faut comprendre que pour entretenir cette réaction calorifique,
il faut ingérer des éléments de notre environnement constitués de biomasse ingérable
dans notre alimentation.
La particularité est que cette biomasse une fois ingérée est dénaturée et éliminée en partie en urine et en matière fécale.
La particularité est que cette biomasse une fois ingérée est dénaturée et éliminée en partie en urine et en matière fécale.
Les déjections humaines sont en moyenne de 0,2 kilo par jour
par humain, ce qui totalisent 1.5 million de tonnes métriques de matières fécales
rejetées dans notre environnement.
L’urine correspond à 1.5 litre par jour par humain, ce qui totalisent 11.1 milliards litres d’urine rejetée dans l’environnement par jour.
L’émission moyenne des expirations humaines totalise près de 400 grammes/heure de CO 2, ce qui équivaut pour la population mondiale à près de 3 millions de tonnes par jour de C02 relâchées dans l’environnement simplement par la respiration au repos.
L’urine correspond à 1.5 litre par jour par humain, ce qui totalisent 11.1 milliards litres d’urine rejetée dans l’environnement par jour.
L’émission moyenne des expirations humaines totalise près de 400 grammes/heure de CO 2, ce qui équivaut pour la population mondiale à près de 3 millions de tonnes par jour de C02 relâchées dans l’environnement simplement par la respiration au repos.
L’environnement devra utiliser ses ressources pour intégrer
ses résidus humains....qui ne sont pas des bons amendements, à notre
environnement.
En plus de cette nécessité pour les humains d’ingérer une
alimentation à partir de la biomasse, les habitudes de vie ainsi que les activité
anthropiques des humains transforment la biomasse pour produire des biens et des
services, des immobilisations et des infrastructures.
Certaines études indiquent que la consommation d’énergie mondiale est estimée à 14 TétraWatts et les émissions atmosphériques de 28 GigaTonnes de CO 2 par année; ce qui s’additionnent aux besoins des humains pour assurer leurs pérennités en tant qu'espèce dans l’univers actuel.
Certaines études indiquent que la consommation d’énergie mondiale est estimée à 14 TétraWatts et les émissions atmosphériques de 28 GigaTonnes de CO 2 par année; ce qui s’additionnent aux besoins des humains pour assurer leurs pérennités en tant qu'espèce dans l’univers actuel.
Simplement en apport de biomasse ingérable pour la race
humaine, sur une base annuelle, l’énergie en calorie pour alimenter la
population mondiale provenant de l’environnement, doit produire une biomasse annuelle
de 6.1 Giga K/année de calories; qui seront prélevées dans les éléments naturels de
notre environnement et seront transformés en ressources alimentaires de la biomasse.
En terme énergétique, nous allons donner un ordre de
grandeur….
En utilisant une comparaison avec la capacité calorifique du bois.
Un mètre cube (M3) de biomasse de bois, d’une coupe de forets fraches, à un poids de ±310 kilos par m3.
En utilisant une comparaison avec la capacité calorifique du bois.
Un mètre cube (M3) de biomasse de bois, d’une coupe de forets fraches, à un poids de ±310 kilos par m3.
Le PCI (pouvoir calorifique inférieur) de 1 kilo de bois génère 1720 cal/kg.
Un PCI est une quantité de chaleur dégagée par la combustion d’une unité de mesure (ici en l’occurrence le bois) d’un poids de 1 kilogramme dans des conditions standardisées.
Ainsi un mètre cube de bois génère 533 200 cal/m3 de PCI.
Ainsi, si nous nous amusions a comparé le pouvoir
calorifique pour maintenir une température de 38.5 Celsius dans nos enveloppes
corporelles; cela correspondrait à comparer la métabolisation de chaque humain à
l’opération d’une petite fournaise radiante que l’on alimente en bois pour
maintenir une chaleur constante.
Si nous totalisons la demande calorifique 6.1 gigas K/année pour
7.4 milliards de petites fournaises humaines pour la prochaine année, il faut
prévoir à titre exemple une biomasse importante pour alimenter les foyers de
combustion de chacun de nos estomacs.
Disons que toutes les petites fournaises humaines vivantes fonctionneraient
au bois et seront approvisionnées par une seule compagnie de cogénération. Il
faudrait prévoir une demande annuelle de 11.4 milliards de m3
de bois pour satisfaire la demande de biomasse des petites fournaises humaines pour
assurer une réaction exothermique de 38,5 Celsius de température radiants de
notre corps.
En terme de déboisement disons qu’un hectare de foret comparable
aux espaces boisés québécoise produit 180 m3 de troncs d’arbre commercialisables
en cogénération. Il faudrait déboiser 63.4 millions hectares par années pour prélever
le bois alimentant les fournaises humaines mondiales.
Un hectare est égal à 0.1 kilomètre carré. Disons que le
commerce de cogénération sera situé dans un coin du monde de la même superficie
que le Québec pour fournir le monde
entier. Et bien dite vous que plus de 40% du territoire serait déboisé et rasé
dans la première année,; cela équivaudrait à 633 200 kilomètres carrés de superficie de désertification
par année pour alimenter les fournaises biologiques des humains du monde entier.
Ce qui équivaudrait à créer une désertification comparable à une superficie de 70% par année de la superficie du désert de l’Algérie.
Il faut honorer les forces de la nature.... qui régénèrent les biotopes par la simple force des capacités naturelles terrestres.
Mais faut pas exagérer.... disons même qu’il ne faut pas devenir simplement une nuisance dans le processus de régénération de la biomasse, mais une aide, un "contributeur" pas un exploiteur…
Ce qui équivaudrait à créer une désertification comparable à une superficie de 70% par année de la superficie du désert de l’Algérie.
Il faut honorer les forces de la nature.... qui régénèrent les biotopes par la simple force des capacités naturelles terrestres.
Mais faut pas exagérer.... disons même qu’il ne faut pas devenir simplement une nuisance dans le processus de régénération de la biomasse, mais une aide, un "contributeur" pas un exploiteur…
La régénération de la biomasse prend 15 à 20 ans alors…..
Cela n’inclut pas la somme énergie pour se chauffer et pour
faire tourner les moteurs des économies mondiales et fournir les biens et
services développés par le style de vie des humains.
Cette mise en situation imagée indique que nous ne devons pas simplement prendre de notre environnement, il faut aussi collaborer avec celle-ci pour compenser les prélèvements faits dans celui-ci.
Nous ne pouvons nous contenter de brûler des
calories, il faut aussi les compenser par une intégration de nos actions dans
l’équilibre proposé par notre environnement.
Il serait temps de faire une éducation sur le "principe de respect envers l’environnement" qui exigerait que l’on remette ce qui est prélevé
dans l’environnement de façon continue. Ne pas penser que l’on peut tout prendre sans rien
compenser.
De plus les enseignements sur les techniques mises de l’avant pour participer à l’équilibre de notre environnement sont à développer.
De plus les enseignements sur les techniques mises de l’avant pour participer à l’équilibre de notre environnement sont à développer.
On ne peut
prendre sans jamais ne rien redonner…avec le temps l’épuisement des ressources crée
le chaos. L’éducation et l’enseignement des générations actuelles avec le
savoir disponibles doivent éviter le chaos…
Petits calculs mathématiques:
- combien de M3 de bois seront nécessaires, dans une classe de 30 élèves, pour générer la même quantité de calories brulées par le métabolisme des étudiants que le PCI équivalent en bois des heures d'enseignements en classe?????
- combien de tonnes de CO2 seront expiré par les élèves de la classe sur une année scolaire dans les locaux de classe de l'institution?????
- Quels sont les conséquences environnementales de cette situation...?
Les humains ne sont pas des anges pour notre environnement terrestre….
A la base les écoles devraient compenser l'empreinte écologique en ayant des projets environnementaux compensatoires qui permettent un bilan positif de notre enseignement...
Winkz 2015
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire