mardi 14 avril 2015

L’environnement  et   l’enseignement


Vous souvenez-vous de la maxime :
Tous pour un et un pour tous…

et bien cela est pour les humains le chemin emprunté pour développer les sociétés…..

Il y a dans la nature humaine une nécessité de partager le vécu quotidien dans une horde…
Il y depuis longtemps des théories qui indiquent que les transmissions rapides d’informations de la naissance à la jeune enfance sont des facultés qui sont inscrites dans les gênes.

Un psychologue qui travaillait sur l’intelligence du nom de Vygotski (1896-1934) prétendait que le développement par l’intelligence, dès l’enfance, s’organise par lencodage rapide des connaissances sociales dans des processus intellectuels individualisés et non le contraire.

Une intelligence d’interconnexion collective serait dans chacun de nous.

Il faut comprendre que ce modèle de pensée, d’il y a plus de 70 ans, était contraire aux théories de développement cognitif. Pour certains chercheurs en psychologie, cette argumentation supportait la thèse du communisme.  

Les facultés d’apprentissage des enfants sont indéniables. Il faut bien penser que le cerveau d’un poids moyen de 300 grammes à la naissance va doubler de poids dans les 2 ans de vie. Il va prendre du poids pour se stabiliser à près de 1,3 kilos.

Le fonctionnement du cerveau est complexe il utilise de la matière grise et de la matière blanche. Il semble que la matière blanche assure au cerveau de garder une certaine plasticité cellulaire. Il a été souvent associé que les cellules blanches pouvaient se concentrer dans des régions précises du cerveau et migrer afin de permettre l’encodage dans la matière grise. Les phénomènes sont complexes.

Il y a une sensibilité sociale et politique sur les champs d’études de la recherche sur l’intelligence. La divulgation d’information scientifique sur le cerveau est difficile à publier, il y a beaucoup de désinformations sur l’identification des concepts de l’intelligence. 

Il semble que les recherches sur l’intelligence et ses indices de mesures rendent difficile le concept d’égalité individuelle.  Ainsi la classe politique et culturelle s’ingèrent dans la publication des résultats de recherches. 

Prenons le cas des recherches de Jenges en 1960 et Herrnstein et Murray en 1994, le fait que l’intelligence n’est pas une habilité seulement inné et acquise et que sa construction est évolutive et utilise  des variables de l’extérieur incluant;

  • l’organisation sociale
  • et culturelle,

des pressions pour faire modifier les modèles sur l’intelligence ont l’objet de croisades qui bloquent les principaux développements dans ce domaine. 

Ainsi le chercheur Jenens suite à ces études sur le sujet, a été persécuté et radié des ordres professionnels et reniés par ses pairs dans les années 1960; par ce qu'il voyait des différences marquées entre les processus intellectuels et l'intelligence entre les individus.

Pour ce qui est des études de Herrnstein et Murray ceux-ci ont mobilisé 52 experts à travers le monde pour étouffer des controverses sur les concepts de l’intelligence identifiés dans le livre the Curve. 

Un texte signé par 52 experts mondiaux portant le titre "La Délcaration des 52" en décembre 1994 a voulu normaliser la recherche dans le domaine de l’intelligence et orienter les avenues éthiques à suivre dans ce domaine pour les futurs chercheurs; afin de ne pas préjudicier personne dans le concept d'égalité entre les humains.

Depuis « la Déclaration des 52 » qui est signée par un ramassis de chercheurs qui ont utilisé les journaux pour trancher un débat entre l’intelligence et les processus intellectuels… cela à refroidies les recherches sur l’intelligence humaine.... ce qui a valorisé les études comportementales et la mesure de processus intellectuel normalisé à la base de la pédagogie. Il s'agit de sollicité l'intelligence dans des modèles accessibles à tous. L'école publique serait mal vue de faire des différences en fonction du niveau  intelligence......

Est-ce que la capacité de stocker de l’information normalisée dans des processus intellectuels est une bonne mesure de l’intelligence, la notion de QI.

Pour certains chercheurs la réponse est plutôt grise que blanche.

Il semble exister toutes sortes d’autres facettes à l’intelligence.

Il y a eu des livres qui ont traité de toutes sortes de manifestations  et de formes d’intelligences. Notons un livre important "les 7 intelligences" selon Howard Gardner qui dans sa multiplication des types d’intelligences en donne un peu à tout le monde.

L’éducation et la pédagogie utilisent les bases de la recherche appliquée de plusieurs domaines convergeant en , orthopédagogie, psychologie, médecine et pédagogie.  
Les objectifs des enseignants sont de faire assimiler un programme éducatif basé sur des critères de performance normalisée, dont une échelle de pointage individuelle par élève indique des résultats scolaires.
Mais qu’en est-il de la performance pédagogique de l’enseignant dans tous ce processus??????????????????????
Toute la technique pédagogique utilisée dans des programmes éducatifs recherche la mise en place de processus intellectuel.

Cette exposition à des connaissances utilise une partie de l’intelligence individuelle de chacun des apprenants…ainsi que de l'enseignant.

De l'enfance à l'adolescence, l’intelligence collective est significativement plus forte que l’enseignement de processus intellectuel; ce qui donne des formes de socialisation du savoir qui ne sont pas en ligne avec l’enseignement prodigué. Exemple Einstein a été refuser dans les admissions à l'Université en science. Adolescent Walt Disney n'a pas été sélectionné dans les concours pour manque de créativité. 
Il y a une débrouillardise dans les rapports humains qui défient la normalisation et l’explication serait peut-être la capacité intellectuelle qui n'est pas sollicitée à sa pleine mesure dans le monde de l’éducation.
Les transferts d’habiletés et de compétences ne se feraient pas nécessairement par l’école, mais par le milieu ambiant.
Si l’éducation devient déconnecter des capacités intellectuelles des apprenants, ceux-ci vont organiser des quêtes de formations, d’habiletés et de compétences autodidactes dont les résultats peuvent être encore plus efficients que l’école elle-même.

Ceci devient alors à la base de problématiques collectives et sociales, car l’organisation autodidacte ne se fait pas nécessairement en ligne avec les objectifs pédagogiques des programmes éducatifs misent en place.
Dans les blogues précédents, il y a eu des références à l’importance de ce que véhiculent les ondes télévisuelles, le web, les parents, le voisinage, le milieu ambiant.  Les sources d’information deviennent toutes des entrées de données pour la matière blanche qui font réfléchir.... et enclenchent le développement de processus intellectuels qui ne sont pas nécessairement prévisibles pour les dirigeants de nos sociétés, nos planificateurs urbains et autres décideurs.

Il est a prévoir une organisation de l’information collective, par réseautage et intégration de nouveaux moyens cybernétiques par les personnes dotées d’intelligence humaine, qui défiera toutes les lois de la rationalité politico-sociale; si la cohérence ne s'installe pas entre les habiletés développées par le tissu social de ceux développées dans les institutions scolaires.

L’organisation sociale dans notre environnement est un vecteur important dans la destruction et la reconstruction de notre biotope. Dans quel sens cela va-il aller….?????

 Winkz 2015

 

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