lundi 7 décembre 2015




L’environnement et l’enseignement


L’environnement et les changements climatiques....une menace qui parle par ses ravages....
En 1995, pendant mes études de deuxième cycle en environnement, dans le cadre d’un travail sur le climat; il avait été relevé les effets dévastateurs du réchauffement climatique. Ce travail a valu une très bonne note…dans le cadre de ma formation de maitre en environnement à L’Université.
Imaginez un travail académique…qui date de maintenant 20 ans et dont les prévisions de l’époque sont exactement ce qui se passent actuellement.  

Notre équipe de travail d'étudiant, en manque de connaissances, n'avait pas de moyen. Elle n’était pas payée, elle peinait pour obtenir une note de passage dans le cadre d’un cours académique….et pourtant les données alarmantes sur notre environnement planétaire étaient accessibles…. et accessibles à tous ces spécialistes grassement payés et dont les réputations étaient établies. Nous, les simples étudiants n’avions pas encore d’avenir environnemental.

Après une réflexion de 20 ans sur ce sujet, il me reste une interrogation…où étaient les spécialistes de l’époque qui grassement payés, avec des qualifications d’expert sont restés silencieux dans l’appareil politique mondial et industriel….ne travaillaient-ils pas ou sont-ils dans une retraite doré....comment ont-il fait pour rester silencieux; sinon que par un enrôlement à la solde de lobby qui les utilisaient pour préserver autre chose que l’environnement.

La population mondiale en 1994 avoisinait le 5.4 milliards d'humain.  En 2015, avec des problématiques environnementales qui ne sont pas résolues depuis les années 1990, il y a actuellement une population de près de 7.35 milliards d'individus. La planification de notre environnement est un concept qui ne semble pas cohérent avec une logique de survie de la race humaine...la philosophie de laisser faire et on verra....semble le motus vivendi.

Le produit mondiale brut s'établissait à 41 000 milliards de dollars en 1994. Pour 2015, le produit mondiale brut sera de plus de 50 000 milliards de dollars en 2015. L'expansion monétaire de plus de 10 000 milliards de dollars  en 20 ans, ne se fait pas sentir dans une réelle approche de développement durable... dont les dirigeants politiques vantes les mérites depuis 20 ans...

Parmi d'autres statistiques sur le commerce: https://www.wto.org/french/res_f/statis_f/its2015_f/its15_highlights_f.pdf
Donner son âme au diable dans son parcours professionnel est une forme de déni de tout ce que l’on a appris; ce qui devient par complaisance une des sources de destruction de notre environnement.
il y a une réunion internationale actuellement sur le climat qui reparle et reparle des enjeux qui sont connus depuis maintenant 20 ans.
Combien de professionnels ayant participés à des études d’impact bâclées sur une période des 20 dernières années se sont cachés la tête dans le sable bitumineux avec l’idée d’une retraite dorée?
Combien de politiciens ont réparé à grands frais, ce qui était déjà construit en investissant avec leurs amis sur ce qui n’est pas viable pour l’avenir et dont les impacts son empoisonnants?
Combien de spécialistes ont favorisé l'expansion de l’endettement dans des projets dont la valeur a augmenté que par l’inflation…sans rien avoir améliorer sur les conditions éco systémique?
Combien de personnes ont volé par la fiscalité en ne réalisant pas les réserves de remplacement et ont joué avec la dépréciation financière des projets d'infrastructure immobilière?
La problématique de changement climatique est un enjeu très intéressant…devant une finalité qui parle d’extinction de la diversité écologique et qui véhicule des scénarios catastrophiques…

Malgré la preuve des impacts meurtriers, la difficulté de s’entendre sur la survie de l’espèce humaine reste difficile pour ne pas dire illusoire…pourquoi?

Pourquoi…la réponse serait peut-être alors que les gens qui parlent dans des réunions d'importance ne sont pas nécessairement les bons gens, ni les bons représentants de ce qui se passe vraiment sur la planète.

Quand un politicien arrive avec sa suite de spécialistes et scientifiques…c’est peut-être une imposture. Qui sont-ils pour comprendre la vraie problématique de l’environnement, quand dans les faits ils représentent des groupes de pouvoirs (patronna, syndicat, secte) qui ne veulent pas de conséquence économique dans les décisions qui seront prises dans un sommet planétaire…Dans les faits, on invite au diner-causerie dans une bergerie, les chacals…

Les relations nord-sud, est-ouest, les relations entre les pays pauvres et pays riches, les problèmes diplomatiques internationaux ….. Les personnes qualifiées pour parler de notre avenir sur la planète n’ont pas le pouvoir de faire changer les choses…c’est pourquoi les premiers ministres de chacun des pays négocient des avantages pour leurs sociétés sur le dos des problèmes environnementaux…des transferts technologiques, des programmes d’aide financières sont au cœur du marchandage…

Pendant ce temps, les cris de mort des espèces en voie de disparitions s’amplifient , les habitants pris dans des coulées de boues ou qui respirent des substances toxiques plient les genoux, sans aide….Dans une agonie et un sursis pour la mort. Pendant que les dirigeants politiques s’empiffrent dans des hôtels luxueux sous bonne garde contre les folies sociales….L’environnement se meurt…
Et qui va ressusciter l’environnement après sa destruction et bien ce seront ceux qui ont participé à sa destruction. Il est plus facile dans les pleurs et dans la souffrance de reconstruire une nouvelle version d’un environnement anthropique dont la base est économique, que de s’intégrer à ce que la nature avait commencé à tisser comme niche écologique….

Retourner vers ses dieux est..... exo-terrestre et valorise une négociation politique de l’avenir d'un environnement artificiel; dont les actions accélèrent la destruction des ressources naturelles. Car ce ne sont pas les solutions drastiques dont nous avons besoin pour survivre qui font consensus, qui se discute dans ces plénières internationales.... mais le minimum acceptable... pour que l’agonie soit tolérable pour toutes les générations dans toutes les cultures et les religions....

car la réalité est relative à un renouvellement des ressources naturelles qui est de moins pérenne (eau-air-faune).

Winkz 2015

 

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